Stratégie sur le cancer / Priorités stratégiques / Priorité 4

Priorité 4 : Éliminer les obstacles qui empêchent les gens d’obtenir les soins dont ils ont besoin

Au Canada, tout le monde n’a pas le même accès à des soins et à des mesures de soutien de haute qualité.

Mesure 1

Fournir de meilleurs services et soins, qui sont adaptés aux besoins précis des groupes mal desservis

Améliorer l’accès à des soins sécurisants sur le plan culturel
Augmenter le soutien pour aider les patients à se retrouver dans le système

Mesure 2

S’assurer que les collectivités rurales et éloignées ont les ressources nécessaires pour mieux servir leur population

Améliorer l’accès aux soins virtuels
Améliorer l’accès aux services de soins de soutien

Mesure 3

S’assurer que les soins peuvent être dispensés entre les administrations provinciales, territoriales et fédérales au besoin

Améliorer l’accès aux soins en temps voulu pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre
Améliorer l’accès au transport et le soutien général pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre

Sélectionnez le territoire de compétence pour voir les progrès :

Améliorer l’accès à des soins sécurisants sur le plan culturel

Chaque province et chaque territoire a fourni son propre contenu et mesure cet indicateur différemment. En raison de ces différences, les données ne peuvent être comparées entre les territoires de compétence. Veuillez consulter les spécifications techniques pour plus de détails. De plus, des références pour l'information à l’échelle du Canada sont également disponibles.

Pourquoi nous nous concentrons sur des soins respectueux des valeurs, de la culture, de la préférence linguistique et de l’identité de genre des patients atteints de cancer
P4 Act1 culturally safe care

Bien que le cancer soit une maladie qui touche les gens partout au Canada, de nombreuses personnes et de nombreux groupes sont confrontés à des obstacles qui entraînent des inégalités en matière de soins et d’accès¹.
De nombreuses personnes et communautés, y compris les Premières Nations, les Inuits, les Métis, les nouveaux immigrants, les personnes de couleur, les personnes LGBTQ2S+ et celles qui subissent d’autres facteurs socio-économiques inéquitables, comme l’itinérance doivent faire face au racisme institutionnel, aux préjugés et à d’autres obstacles. Cela peut avoir une incidence importante sur la réception des soins contre le cancer et des soins aux survivants¹.
Pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis, les inégalités en matière de soins et d’accès doivent être comprises dans le contexte du colonialisme et de son incidence, passée et présente. Le racisme, associé à l’absence de soins sécurisants sur le plan culturel et à d’autres obstacles à l’accès aux services de dépistage et de soins de santé, peut entraîner un diagnostic tardif et a conduit à de moins bons résultats en matière de cancer pour les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Pour y remédier, le système de soins contre le cancer doit reconnaître et éliminer les répercussions des pratiques, des comportements et des politiques qui exacerbent le racisme systémique et la colonisation au sein du système de santé^2-6.
La sécurisation culturelle consiste à rendre les espaces, les services et les organisations plus sûrs et plus équitables pour les personnes d’origines diverses en tenant compte des déterminants actuels et historiques de la santé (tels que la colonisation ou les expériences de statut socio-économique inférieur) et en cherchant à éliminer le racisme structurel et la discrimination du système de soins de santé⁷.
Garantir la prestation de soins sécurisants sur le plan culturel qui respectent les valeurs, la culture, les préférences linguistiques et l’identité de genre d’une personne atteinte de cancer se traduira par de meilleurs résultats de santé pour cette personne⁸.

La formation des prestataires de soins de santé pour qu'ils acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires à la prestation de soins sécurisants sur le plan culturel, ainsi que la conception de politiques futures avec la sécurisation culturelle en tête, seront des étapes importantes pour améliorer la qualité des soins pour toutes les personnes accédant aux services dans le continuum des soins contre le cancer.

Ce que nous voulons réaliser

Tous les prestataires de soins de santé ont reçu une éducation et une formation sur la prestation de soins sécurisants sur le plan culturel qui respectent les valeurs de leurs patients, et sont tenus responsables de fournir ces soins^9,10.
Un modèle de soins centrés sur la personne pour soutenir les personnes qui sont plus susceptibles de connaître des résultats inéquitables en matière de cancer, comme les Premières Nations, les Inuits et les Métis, les nouveaux immigrants, les personnes de couleur et les personnes LGBTQ2S+.

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

Les gens bénéficieraient de soins sécurisants sur le plan culturel et se sentiraient plus en sécurité lorsqu’ils accéderaient à des soins qui reconnaîtraient leurs divers besoins et y répondraient.
Les personnes et leurs familles seraient convaincues que le système de soins de santé est à l’écoute de leurs besoins, de leurs préoccupations et de leurs commentaires, et y répond.
La mise en place de soins sécurisants sur le plan culturel contribuerait à l’élimination des obstacles systémiques et à la lutte contre les iniquités en matière de santé.

Augmenter le soutien pour aider les patients à s'y retrouver dans le système

Pourquoi nous nous concentrons sur les services d’intervenants-pivots ou sur des programmes/services similaires
long voyage vers l’hôpital

Le système de soins contre le cancer est vaste et complexe. La coordination des consultations de traitement, des tests et des rendez-vous de suivi peut être accablante pour les personnes atteintes d’un cancer. Cela est particulièrement vrai pour les personnes vivant dans des zones rurales ou éloignées, qui connaissent souvent un accès inéquitable aux services par rapport aux personnes vivant dans des zones urbaines¹¹.
Les intervenants-pivots, ou des services similaires, jouent un rôle important dans la prestation de soins centrés sur la personne. Ils fournissent divers services et mesures de soutien aux personnes atteintes de cancer pour leur entrée et leur progression dans le système de soins contre le cancer, et veillent à ce que les besoins individuels soient pris en compte dans les soins. Ils déterminent le soutien dont les personnes ont besoin et les mettent en relation avec des services pendant et après le traitement pour répondre à ces besoins (p. ex. psychologues, travailleurs sociaux, chefs culturels ou religieux)^1,11.
Les services d'intervenants-pivots communautaires auprès des Premières Nations, des Inuits et des Métis soutiennent les gens en coordonnant l’accès au dépistage, au diagnostic, au traitement et aux aiguillages, et en les aidant lorsqu’ils sortent de l’hôpital. Ils peuvent également fournir des services d’interprétation et mettre les personnes atteintes de cancer en relation avec des programmes/services de guérison traditionnelle afin de mieux répondre à leurs besoins culturels ou spirituels^12,13.

Ce que nous voulons réaliser

Disponibilité, en cas de besoin, d’intervenants-pivots et des mesures de soutien pour aider les patients à s'y retrouver au sein du système afin de soutenir les soins centrés sur la personne.
Offre accrue de services d’intervenants-pivots pour les Premières Nations, les Inuits, les Métis et les groupes mal desservis, notamment les personnes de couleur, les personnes LGBTQ2S+ et les personnes confrontées à d’autres facteurs socio-économiques inéquitables, comme l’itinérance.
Disponibilté d’intervenants-pivots communautaires auprès des Premières Nations, des Inuits et des Métis pour aider les personnes atteintes de cancer à avoir une expérience sécurisante sur le plan culturel dans leur parcours de soins contre le cancer, et ce, quel que soit leur lieu de résidence (zones urbaines, rurales ou éloignées).

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

Les soins contre le cancer seraient axés sur les besoins des patients et des familles, quel que soit leur lieu de résidence.
Les groupes mal desservis (y compris les personnes de couleur, les personnes LGBTQ2S+ et les personnes confrontées à d’autres facteurs socio-économiques inéquitables tels que l’itinérance) se sentiraient en sécurité et soutenus lorsqu’ils s’engageraient dans le système de soins de santé et le parcourraient, et obtiendraient ainsi de meilleurs résultats en matière de santé.

Améliorer l’accès à des soins sécurisants sur le plan culturel

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients ayant déclaré avoir été traités dignement et respectueusement pendant leur traitement contre le cancer
99,7 % en 2020, et 99,7 % en 2022.

Source des données : Ambulatory Oncology Patient Satisfaction Survey (AOPSS; enquête sur la satisfaction des patients en oncologie ambulatoire)
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Mettre en œuvre des stratégies adaptées sur le plan culturel pour atteindre les populations vulnérables faisant face à des disparités en matière de santé et ayant un accès limité aux soins.
Recruter des candidats issus des populations à risque dans les programmes de soins infirmiers et les autres programmes de santé.
Aider ces diplômés à s’établir dans des communautés urbaines et rurales à risque.

P5 A2 culturally safe palliative care icon

Situation actuelle

À Cancer Care Alberta, des travaux sont en cours, en collaboration avec des communautés et organisations autochtones et d’autres portefeuilles des Alberta Health Services (AHS), pour élaborer un plan d’action visant à renforcer les soins contre le cancer offerts aux personnes autochtones en Alberta. Le plan d’action abordera plusieurs thèmes ayant surgi de la mobilisation des intervenants, notamment :

- Accès et compétence;
- Échange de connaissances et collaboration;
- Systèmes de connaissances des Premières Nations, des Inuits et des Métis;
- Soins holistiques;
- Soutien.

Tout le travail est effectué dans un espace éthique et sous l’égide de la stratégie sur la santé autochtone des AHS, du plan de lutte contre le cancer jusqu’en 2030 de l’Alberta, des principes PCAP^MD et des principes de la recherche chez les Métis. Le plan d’action sera disponible fin 2023.

Bien que les efforts actuels portent principalement sur le plan d’action, d’autres initiatives sont également en cours, notamment :

- Embaucher des intervenants-pivots autochtones en oncologie supplémentaires;
- Collaborer avec certaines communautés pour faciliter une amélioration qu’elles considèrent comme prioritaire. Cela comprend l’information communautaire, les soins plus près du domicile et les liens avec le système de lutte contre le cancer;
- Organiser un dîner-conférence mensuel pour le personnel sur la réalité, la culture, l’histoire des Autochtones, etc.;
- Ajouter une signalisation d’accueil dans nos centres;
- Encourager l’utilisation de reconnaissances territoriales;
- Collaborer avec les Premières Nations, la Métis Nation of Alberta Region 3 et les centres d’amitié du sud de l’Alberta concernant le nouveau centre de cancérologie de Calgary.

Nouveaux efforts

L’initiative la plus récente consiste à collaborer avec les principaux intervenants des AHS pour examiner ce qui est requis du système pour changer la culture et les attitudes afin de créer un environnement positif pour les cérémonies et les autres aspects de la guérison traditionnelle autochtone.

Indicateur :

Pourcentage de patients ayant déclaré avoir été traités dignement et respectueusement pendant leur traitement contre le cancer

Augmenter le soutien pour aider les patients à se retrouver dans le système

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer vivant dans une zone rurale ou éloignée en Alberta qui ont eu recours aux services d'infirmière-pivot
23,5 % en 2019, et 24 % en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer

Remarques :

Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Les données présentées ne reflètent que le soutien apporté par les l’infirmières-pivots dans les zones rurales ou éloignées. Les infirmières-pivots au service des patients autochtones et AJA résidant dans des zones non rurales ou non éloignées ne sont pas incluses. Le soutien faisant appel aux services d’intervenants-pivots en oncologie est attribué en fonction des besoins du patient.
Tous les patients n’ont pas besoin de soins directs fournis par un intervenant-pivot. Le soutien d’intervenants-pivots dans les deux centres tertiaires (Tom Baker Cancer Centre et Cross Cancer Institute) est assuré par des coordonnateurs de triage des tumeurs et d’autres prestataires de soins de santé, et n’est pas pris en compte dans ces données.

Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

L’objectif est en cours d’élaboration dans le cadre de l’évaluation provinciale de l’orientation dans le système

Situation actuelle

Les intervenants-pivots autochtones en oncologie sont situés au Grande Prairie Community Cancer Center (Grande Prairie), au Cross Cancer Institute (Edmonton) et au Tom Baker Cancer Centre (Calgary) pour répondre aux besoins de coordination des soins spécialisés des personnes atteintes de cancer partout en Alberta.
Les intervenants-pivots pour adolescents et jeunes adultes (AJA) et les intervenants-pivots pour jeunes adultes atteints de cancer sont situés au Tom Baker Cancer Centre et au Cross Cancer Institute et soutiennent les AJA atteints de cancer de toute la province.
Des intervenants-pivots communautaires en oncologie sont disponibles dans quatre centres régionaux de cancérologie et dix centres communautaires de cancérologie, assurant la coordination des soins pour les patients des zones rurales ou éloignées.

Nouveaux efforts

Depuis 2022, le service MyAHS Connect (portail destiné aux patients) offre aux personnes atteintes de cancer de nouvelles possibilités de s’orienter plus efficacement dans le système par elles-mêmes.
L’investissement continu dans les intervenants-pivots en oncologie répondra aux besoins complexes des personnes issues de populations mal desservies particulières de l’Alberta, notamment les résidents ruraux, les AJA et les Autochtones.
Des travaux sont en cours pour mieux intégrer les intervenants-pivots au sein des soins primaires et des services de diagnostic dans les collectivités.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer vivant dans une zone rurale ou éloignée qui ont eu recours aux services d'infirmière-pivot

Améliorer l’accès à des soins sécurisants sur le plan culturel

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients qui ont eu le sentiment d’être traités dignement et respectueusement par leurs prestataires de soins
Ensemble : 91 %

Source des données : Ambulatory Oncology Patient Satisfaction Survey (AOPSS; enquête sur la satisfaction des patients en oncologie ambulatoire), 2016
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Notre objectif

Établir une stratégie pour intégrer la sensibilité culturelle dans l’ensemble du travail de la Saskatchewan Cancer Agency (SCA), en s’appuyant sur les relations afin de promouvoir des soins sécurisants sur le plan culturel.

Situation actuelle

La Saskatchewan Cancer Agency travaille à l’élaboration et à l’intégration d’une stratégie organisationnelle sensible à la culture, avec les conseils des partenaires communautaires et des gardiens du savoir des Premières Nations et des Métis.
La Saskatchewan Cancer Agency mènera l’Ambulatory Oncology Patient Satisfaction Survey (AOPSS; enquête sur la satisfaction des patients en oncologie ambulatoire) en 2023. L’AOPSS est un outil normalisé d’évaluation de l’expérience globale des patients atteints de cancer. Les résultats agrégés serviront à orienter l’évaluation et la planification de programmes.

Nouveaux efforts

La Saskatchewan Cancer Agency intégrera une formation sur la sensibilité culturelle pour le personnel et la direction.
La SCA élaborera des lignes directrices sur le travail avec les patients, les familles et les communautés des Premières Nations et des Métis.
La SCA concentrera ses efforts sur le recrutement et la rétention de plus d’employés issus des Premières Nations et des Métis.
Ces initiatives constituent une première étape pour mettre la SCA dans une position où elle sera en mesure de répondre aux appels à l’action liés à la santé de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.

Indicateur :

Pourcentage de patients qui ont eu le sentiment d’être traités dignement et respectueusement par leurs prestataires de soins

Augmenter le soutien pour aider les patients à s'y retrouver dans le système

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de nouveaux patients atteints de cancer ayant été aiguillés vers des services d’intervenants-pivots pour les nouveaux patients en 2019

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : En raison des divers points d’accès et délais liés aux différents niveaux d’urgence, les services d’intervenants-pivots pour les nouveaux patients ne conviennent pas à tous les patients (c.-à-d. ceux ayant reçu un diagnostic à l’hôpital ou vus lors de consultations urgentes).
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Situation actuelle

Les infirmières-pivots offrent un soutien et de l’information aux clients ayant obtenu un résultat anormal au dépistage du cancer du sein ou du cancer colorectal en évaluant les clients et en les préparant aux examens et aux rendez-vous de suivi qu’elles coordonnent.
Tous les nouveaux patients atteints de cancer ont accès à des services d’intervenants-pivots.

Indicateur :

Pourcentage de nouveaux patients atteints de cancer ayant été aiguillés vers des services d’intervenants-pivots pour les nouveaux patients en 2019

Améliorer l’accès à des soins sécurisants sur le plan culturel

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de répondants à l’Ambulatory Oncology Patient Satisfaction Survey de 2021 qui ont déclaré avoir donné une réponse positive à la question « Vos prestataires de soins vous ont-ils traité(e) dignement et respectueusement? »
Ensemble : 99,3 %

Source des données : Ambulatory Oncology Patient Satisfaction Survey (enquête sur la satisfaction des patients en oncologie ambulatoire)
Remarques :

Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
On définit comme positives les réponses « Oui, tout à fait » ou « Oui, plutôt ».

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Notre objectif

Travailler à améliorer la disponibilité de soins contre le cancer adaptés à la culture et équitables, comme le souligne la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020 :
- Assurer un accès équitable aux services et aux soins liés au cancer pour tous les Manitobains, quels que soient leur culture, leur langue, leur âge et leur emplacement géographique.
- Améliorer la prestation de services aux groupes mal desservis en ciblant les principales lacunes dans l’état de santé et en réduisant les disparités en matière de santé.

Situation actuelle

Action cancer Manitoba (ACM) :

ACM fait la promotion du cours Manitoba Indigenous Cultural Safety Training (formation sur la sécurisation culturelle pour les Autochtones du Manitoba), et finance la participation de son personnel à ce cours, qui aborde l’histoire et les perspectives des populations autochtones au Manitoba.
ACM fournit un guide du patient propre à la population des Premières Nations, qui contient des informations concernant le cancer et les services de soins de santé offerts spécifiquement aux populations des Premières Nations.
Le Quit Smoking Program (QSP) (programme d’abandon du tabagisme) a effectué un travail de sensibilisation au Kivalliq Inuit Centre, un organisme d’hébergement pour les Inuits se rendant à Winnipeg pour recevoir un traitement contre le cancer. Le personnel du QSP suit une formation sur l’abandon du tabac commercial afin de garantir un enseignement culturellement adapté lorsqu’il travaille avec des populations autochtones.
Au Manitoba, les services d’intervenants-pivots sont offerts gratuitement à tous les patients atteints de cancer et à leur famille. Les patients et les membres de leur famille peuvent communiquer directement avec les services d’intervenants-pivots ou être aiguillés par tout professionnel de la santé. Les équipes d’intervenants-pivots sont composées d’infirmières-pivots, de cliniciens en oncologie psychosociale et d’agents de liaison pour la mobilisation communautaire, et sont disponibles dans chaque centre régional du programme de lutte contre le cancer. Les services d’intervenants-pivots s’efforcent de relever et d’atténuer les défis individuels auxquels les patients sont confrontés, y compris ceux liés aux divers milieux socio-économiques et culturels et aux diverses identités.
L’Underserved Populations Program (UPP), un programme destiné aux populations mal desservies, vise à améliorer la prestation des services en ciblant les principales lacunes dans l’état de santé et en réduisant les disparités en matière de santé. L’un des principaux objectifs de son travail est d’assurer un accès équitable aux services et aux soins liés au cancer pour tous les Manitobains, quels que soient leur culture, leur langue, leur âge, leur orientation sexuelle, leur identité de genre et leur emplacement géographique. L’UPP s’efforce de soutenir les patients et les familles pouvant être confrontés à des défis supplémentaires, d’établir des relations dans les communautés mal desservies, de former et de soutenir les prestataires de soins de santé pour leur permettre de fournir des soins équitables aux patients, et de résoudre les problèmes qui créent des obstacles ou des retards à l’échelle du système.
L’UPP emploie une infirmière chargée de la formation et de la liaison pour l’équité en santé qui aide l’équipe clinique, les patients et les membres de leur famille à comprendre les soins contre le cancer disponibles ou recommandés et à y accéder lorsque l’équipe clinique ou le patient ne parvient pas à trouver des ressources ou des solutions. ACM collabore avec la Métis Federation et l’Organisation des chefs du Sud (cette dernière représentant 32 communautés des Premières Nations) afin de déterminer les priorités et les besoins, de fournir des possibilités de formation, le cas échéant, et de travailler ensemble afin d’améliorer la lutte contre le cancer et ses résultats au sein de ces communautés particulières.
ACM a communiqué avec des organisations autochtones afin de leur faire parvenir la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020 et de travailler avec elles à la détermination de mesures réalistes et sensibles à la culture pour améliorer la lutte contre le cancer et ses résultats chez les Premières Nations, les Inuits et les Métis. ACM a également consulté des prestataires de soins prenant en charge des patients de communautés éloignées pour évaluer les lacunes dans les services de soins en cancérologie et travailler ensemble à leur résolution.
ACM est représenté à la table de Soins communs dont les discussions visent à aborder et à démanteler le racisme au sein du système de soins de santé. ACM s’est engagé à mettre en œuvre un cadre sur l’équité en santé conformément à la priorité générale accordée à l’équité, à la diversité et à l’inclusion.

Manitoba :

L’Office régional de la santé de Winnipeg (ORSW) encourage l’utilisation d’un langage inclusif qui favorise l’équité et la dignité et démontre du respect.

Nouveaux efforts

En 2022, ACM a modifié la fréquence de l’Ambulatory Oncology Patient Satisfaction Survey (AOPSS), qui est passée d’une fois tous les 3 à 4 ans à deux fois par an.
ACM a organisé une série de six webinaires sur le soutien aux patients atteints de cancer du point de vue des Premières Nations entre septembre et décembre 2021. Ce travail était guidé par un comité de planification dirigé par les Premières Nations. ACM a l’intention de proposer des webinaires sur le soutien aux patients du point de vue des Métis et des Inuits, avec des comités de planification dirigés par les Métis et par les Inuits, respectivement.
La Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020 inclut les populations prioritaires suivantes : les populations géographiquement isolées, les Premières Nations, les Métis et les Inuits, les nouveaux arrivants et les personnes âgées.
ACM consulte actuellement des intervenants et des partenaires des soins de santé afin d’évaluer l’efficacité des services et travaille en partenariat avec Soins communs afin d’adapter les services aux diverses populations. L’UPP d’ACM offre des initiatives de formation continue concernant les populations 2SLGBTQ+ à l’ensemble du personnel et des médecins de l’organisation.
Récemment, ACM a lancé un site Web public intitulé « Indigenous Community Profiles » (profils des communautés autochtones), renfermant de l’information sur les ressources existantes dans les communautés autochtones, afin d’aider les cliniciens à élaborer des plans de soins plus sécurisants et réalistes pour les patients retournant dans leur communauté d’origine. Ce travail est réalisé grâce à des fonds offerts par le Partenariat canadien contre le cancer.
ACM a formé plus de 70 agents de connexion communautaire autochtones. Les agents de connexion communautaire sont des membres de confiance de leur communauté qui assurent la liaison entre celle-ci et les programmes et services d’ACM. Ce travail a été réalisé grâce à des fonds offerts par le Partenariat canadien contre le cancer.
ACM a traduit la ressource intitulée General Cancer Pathway (parcours général face au cancer) en ininimowin/cri des marais, anishinaabemowin/ojibwé, ansininemowin/ojibwé-cri, dakota, déné, michif-cri, michif-français et inuktitut. Ce travail a été réalisé grâce à des fonds offerts par le Partenariat canadien contre le cancer.

Indicateur :

Pourcentage de répondants à l’Ambulatory Oncology Patient Satisfaction Survey qui ont déclaré avoir donné une réponse positive à la question « Vos prestataires de soins vous ont-ils traité(e) dignement et respectueusement? »

Augmenter le soutien pour aider les patients à s'y retrouver dans le système

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de Manitobains atteints de cancer vivant dans une région rurale ou éloignée qui ont accédé aux services d’intervenants-pivots d’Action cancer Manitoba en 2019
Ensemble 24,3 %

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Pour cet indicateur, on définit comme ruraux ou éloignés les offices régionaux de la santé autres que celui de Winnipeg. Cela comprend l’ORS d’Entre-les-Lacs et de l’Est, l’ORS du Nord, Santé Prairie Mountain et Southern Health – Santé Sud.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Continuer à travailler à l’atteinte des objectifs de la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020.

Situation actuelle

Les services d’intervenants-pivots d’Action cancer Manitoba (ACM) sont accessibles gratuitement à toutes les personnes atteintes de cancer et à leur famille au Manitoba.
Les personnes atteintes d’un cancer et les membres de leur famille peuvent communiquer directement avec les services d’intervenants-pivots ou être aiguillés par tout professionnel de la santé.
Les équipes d’intervenants-pivots sont composées d’infirmières-pivots, d’oncologues psychosociaux, de cliniciens et d’agents de liaison pour la mobilisation communautaire. Elles sont disponibles dans chaque centre régional du programme de lutte contre le cancer.
ACM fournit un guide du patient consacré aux Premières Nations, qui donne des renseignements sur le cancer et les services de soins de santé qui leur sont réservés.
ACM s’est engagé à mettre en œuvre un cadre sur l’équité en santé conformément à la priorité générale accordée à l’équité, à la diversité et à l’inclusion.

Nouveaux efforts

ACM a organisé de nombreux webinaires intitulés « Cancer Patient Support Webinars from a First Nations Perspective » (webinaires sur le soutien aux patients atteints de cancer du point de vue des Premières Nations) à l’automne 2021.
La feuille de route quinquennale précédente pour la lutte contre le cancer au Manitoba et celle à venir incluent les populations prioritaires suivantes : les populations géographiquement isolées, les Premières Nations, les Métis et les Inuits, les nouveaux arrivants et les personnes âgées.
ACM consulte actuellement des intervenants et des partenaires du domaine des soins de santé pour évaluer l’efficacité des services pour les populations diverses et mal desservies.
ACM a mis sur pied des groupes de discussion avec des organisations clés des Premières Nations pour communiquer la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba en vue de déterminer les priorités et de cerner les lacunes dans les services offerts aux personnes vivant dans des régions rurales ou éloignées.
Le Western Manitoba Cancer Center est en train de mettre en place des services d’oncologie médicale, qui offrent des possibilités de recherche supplémentaires et améliorent les services de soins contre le cancer offerts aux personnes de l’ouest du Manitoba.
Un accent a été mis sur l’obtention de résultats optimaux en matière de santé et de cancer et sur l’amélioration de l’expérience des patients pour ceux qui continuent d’avoir de moins bons résultats que la population générale du Manitoba, en reconnaissant les problèmes de racisme et de sécurisation culturelle et en planifiant les services en tenant compte de l’équité en santé.

Indicateur :

Pourcentage de Manitobains atteints de cancer vivant dans une région rurale ou éloignée qui ont accédé aux services d’intervenants-pivots d’Action cancer Manitoba

Augmenter le soutien pour aider les patients à s'y retrouver dans le système

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Mettre en œuvre le Programme d’intervenants pivots en oncologie.

Situation actuelle

Le Réseau du cancer du Nouveau-Brunswick et les régies régionales de la santé ont collaboré pour mettre en œuvre, à l’échelle provinciale, le Programme d’intervenants pivots en oncologie, axé sur la communauté.

Nouveaux efforts

Dans le cadre du nouveau programme, lancé au printemps 2022, les intervenants-pivots en oncologie travaillent avec les personnes atteintes de cancer de tous âges et leur famille, l’équipe interdisciplinaire de soins en oncologie et les organismes de soutien communautaire afin d’offrir une aide et un appui tout au long du continuum des soins contre le cancer, en particulier pendant la période précédant le diagnostic et lors de la transition vers la période de survie au cancer après le traitement. Les objectifs du programme sont les suivants :

- Faciliter la coordination des services et la continuité des soins;
- Fournir de l’information, de la formation et du soutien;
- Répondre aux besoins par le biais des ressources et des services disponibles au sein du système de santé et de la communauté.

Le nouveau réseau d’intervenants-pivots en oncologie comprend deux intervenants-pivots en oncologie pédiatrique, en place depuis 2011.

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Améliorer l’accès à des soins sécurisants sur le plan culturel

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes ayant indiqué être « d’accord » ou « fortement d’accord » en réponse aux questions de l’échelle de Likert à 5 points en 2020
Valeurs 91,9 %. Culture 85,7 %. Préférence de langue 89,9 %. Identité de genre 87,2 %. Ethnicité 84,6 %. Capacités, physiques ou mentales 89 %. Ensemble 78,2 %.

Source des données : Sondage de 2020 sur la satisfaction des patients du programme de soins contre le cancer de Santé Nouvelle-Écosse
Remarques :

Le sondage a été fourni uniquement en anglais, et par conséquent, les personnes dont la langue principale n’est pas l’anglais peuvent avoir été sous-représentées dans le sondage. Cela peut avoir eu une incidence sur les résultats obtenus à certaines des questions.
Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.

Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Collaborer avec les groupes mal desservis pour mieux comprendre les obstacles à l’accès aux soins auxquels ils sont confrontés.

Situation actuelle

À ce jour, le travail a inclus des partenaires comme la stratégie de soins contre le cancer de la nation micmaque, la Nova Scotia Brotherhood Initiative, la Nova Scotia Sisterhood, la Health Association of African Canadians et la Immigrant Services Association of Nova Scotia.
À l’avenir, un modèle de conception conjointe sera utilisé pour travailler avec les populations traditionnellement mal desservies. Il s’agit là d’un apprentissage clé tiré des travaux de mobilisation à grande échelle réalisés pour le projet de programme de dépistage du cancer du poumon, qui peut être mis en application au sein du système dans son ensemble.

Nouveaux efforts

La Nouvelle-Écosse fait progresser ce travail grâce à diverses stratégies :

Faire participer des groupes mal desservis à l’élaboration d’un programme de dépistage du cancer du poumon pour les personnes présentant un risque élevé de contracter la maladie;
Élaborer de nouveaux modèles de soins provinciaux en fonction des besoins uniques recensés;
Mobiliser des groupes en quête d’équité pour éclairer le projet de sensibilisation et d’accès à l’oncologie psychosociale (Psychosocial Oncology Awareness and Access);
Formaliser un partenariat avec les communautés des Premières Nations pour aider à mettre en œuvre une stratégie de soins contre le cancer de la nation micmaque;
Participer en tant que membre du comité directeur de la diversité et de l’inclusion de la zone de santé centrale de Santé Nouvelle-Écosse;
Participer aux travaux provinciaux d’élaboration d’un cadre sur l’équité en santé, avec Santé Nouvelle-Écosse et le ministère de la Santé et du Mieux-être. Ce cadre servira à éclairer les indicateurs et les responsabilités en matière d’équité en santé, et sera publié en juillet 2023.
Avoir des discussions initiales sur l’élaboration d’un cadre de mobilisation visant à orienter une approche durable et organisée de partenariats respectueux avec les populations traditionnellement mal desservies.
S’associer à des chercheurs pour déterminer quelles communautés de la Nouvelle-Écosse connaissent un nombre excessif de cas de cancer et pourraient être incapables d’atténuer les risques sans aide, en raison des conditions matérielles, sociales et environnementales précaires dans lesquelles elles vivent.

Indicateur :

Pourcentage de personnes qui étaient « d’accord » ou « fortement d’accord » pour dire que les soins qu’elles ont reçus respectaient leurs valeurs, leur culture, leur préférence linguistique, leur identité de genre, leur ethnicité ou leurs capacités physiques/mentales

Augmenter le soutien pour aider les patients à s'y retrouver dans le système

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients ayant eu au moins un rendez-vous avec un intervenant-pivot en oncologie dans l’année suivant une nouvelle consultation avec un spécialiste d’un centre de cancérologie
2019 : 52,1 %. 2020 : 48,5 %. 2021 : 48,3 %.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque :

Les données sur l’intervention-pivot de la zone de santé centrale de la Nouvelle-Écosse ne sont pas disponibles avant 2023.
Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.

Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Rendre les services d’intervenants-pivots accessibles à toutes les personnes atteintes de cancer en Nouvelle-Écosse, peu importe où elles vivent.
Se concentrer sur la transition des patients à travers les étapes de leur parcours face au cancer, comme le diagnostic, le traitement et la survie, et les soins palliatifs et de fin de vie.
Travailler avec les partenaires des Premières Nations pour mieux comprendre les obstacles à l’accès aux services d’intervenants-pivots.
Veiller à ce que les personnes atteintes de cancer aient accès plus tôt aux services d’intervenants-pivots afin de faciliter un accès plus précoce à des services de soutien psychosocial et aux soins.

Situation actuelle

Huit intervenants-pivots communautaires pour les patients atteints de cancer (des infirmières en oncologie) desservent les zones de santé de l’Ouest, du Nord et de l’Est. D’autres ressources psychosociales sont également disponibles.
Les personnes atteintes de cancer dans la zone de santé centrale reçoivent des services comparables à ceux des intervenants-pivots de la part d’autres prestataires tels que l’équipe d’oncologie psychosociale et les intervenants-pivots pour l’accès aux médicaments (assistants en pharmacie), et ont accès à d’autres ressources propres à la maladie.
Les intervenants-pivots en oncologie coordonnent les rendez-vous et les déplacements des personnes atteintes de cancer, leur apportent un soutien pratique, financier et émotionnel, prennent en charge leurs symptômes et assurent la liaison entre ces personnes et le système de cancérologie.

Nouveaux efforts

Des activités de mobilisation des Premières Nations sont en cours pour mieux comprendre leurs besoins et explorer la possibilité d’établir un poste d’intervenant-pivot à leur service.
La description du rôle des intervenants-pivots en oncologie a été révisée pour s’assurer qu’elle est uniforme dans toute la province.
Un modèle d’intervention-pivot interdisciplinaire est à l’étude pour renforcer ces services de soutien et s’assurer que les intervenants-pivots travaillent dans l’intégralité de leur champ d’exercice.
La plupart des patients atteints de cancer auront à leur disposition des intervenants-pivots pour l’accès aux médicaments d’ici fin 2023.
La zone de santé centrale aura des intervenants-pivots spécialisés dès 2023.

Indicateur :

Pourcentage de patients ayant eu au moins une consultation avec un intervenant-pivot en oncologie dans l’année suivant leur aiguillage vers un spécialiste d’un centre de cancérologie

Améliorer l’accès à des soins sécurisants sur le plan culturel

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients qui ont le sentiment d’avoir été traités avec courtoisie et respect en 2020, dans l’ensemble et par lieu et type de traitement
Ensemble : 98,9 %. Centre de traitement du cancer : 98,4 %. Hôpital Prince County : 100 %. Chimiothérapie : 100 %. Suivi : 98,5 %. Autre : 100 %. Radiothérapie : 97,1 %.

Source des données : Sondage de l’Île-du-Prince-Édouard sur la satisfaction des patients en soins ambulatoires
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Toutes les personnes recevant un traitement au Centre de traitement du cancer de l’Île-du-Prince-Édouard (CTCIPE) participent à l’élaboration d’un plan de traitement répondant à leurs propres objectifs et besoins.
Les personnes atteintes de cancer sont en mesure de choisir les options de traitement qui leur conviennent. Les options de traitements sont acceptables d’un point de vue culturel et devraient refléter les croyances, les valeurs et les souhaits de la personne.
Les personnes atteintes de cancer et leur famille sont traitées avec empathie et respect.

Situation actuelle

Les centres de santé de Lennox Island et d’Abegweit dirigent l’élaboration d’une stratégie de lutte contre le cancer chez les Premières Nations à l’Île-du-Prince-Édouard. Cette stratégie vise à orienter l’approche des soins et la planification pour les personnes s’identifiant comme membres des Premières Nations. Les priorités de la stratégie éclaireront la planification provinciale des soins contre le cancer.

Nouveaux efforts

Des travaux sont en cours afin de faire participer le personnel du CTCIPE aux possibilités d’apprentissage sur les populations autochtones et diverses de l’Île-du-Prince-Édouard.

Indicateur :

Pourcentage de patients qui ont le sentiment d’avoir été traités avec courtoisie et respect en 2020, dans l’ensemble et par lieu et type de traitement

Augmenter le soutien pour aider les patients à s'y retrouver dans le système

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Assurer un accès coordonné et rapide à l’information, aux services et aux soins pour les personnes atteintes de cancer et leur famille tout au long de leur parcours face au cancer.
Veiller à ce que les personnes obtenant un résultat anormal au test fécal pour le cancer colorectal aient accès à un processus rapide et bien défini pour faire l’objet d’une coloscopie de suivi.

Situation actuelle

L’Île-du-Prince-Édouard compte un intervenant-pivot en oncologie dans le cadre du Programme d’intervention auprès des patients atteints du cancer et un intervenant-pivot à Santé Î.-P.-É.

Nouveaux efforts

La planification est en cours pour la mise en œuvre d’un programme d’intervention-pivot pour le diagnostic du cancer colorectal afin de guider vers les soins de suivi les personnes ayant obtenu un résultat anormal au test fécal.
Le Programme d’intervention auprès des patients atteints du cancer de la province et le rôle des intervenants-pivots en oncologie sont en cours de révision afin de mieux répondre aux besoins des personnes atteintes de cancer et de leur famille, de la présomption de cancer jusqu’à la survie.

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Améliorer l’accès à des soins sécurisants sur le plan culturel

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients ayant déclaré avoir été traités avec respect et compassion et indiqué que le traitement leur avait été expliqué de manière compréhensible
Traités avec respect : 95,9 %. Traités avec compassion : 95 %. Traitement expliqué de manière compréhensible : 91,4 %.

Data source: Provincial cancer agencies and programs
Note: The COVID-19 pandemic may have affected service provision.
Click here to see all data and data limitations, including any additional stratifications.

Our goal

Cancer Care delivery practices will continually adapt to the needs of underserved groups to reduce any barriers in receiving equal access to high-quality care.

Situation actuelle

Le personnel clinique et non clinique du programme de lutte contre le cancer a la possibilité de participer à un module de formation intitulé Indigenous Culture and Health (santé et culture autochtones). L’objectif de ce module sur la sécurisation culturelle est de promouvoir la prestation de soins adaptés et sécurisants sur le plan culturel par le biais de l’éducation et du transfert des connaissances. Actuellement, plus de 50 membres du personnel ont pris part à ce module.
Le programme de lutte contre le cancer dispose d’un Conseil consultatif des patients et des familles actif. Cela permet de formaliser les rôles et de déterminer les possibilités qu’ont les patients et les familles de participer à l’amélioration de l’expérience des patients et des familles.
Les membres du Conseil consultatif des patients et des familles ont suivi un module de formation Indigenous Culture and Health sur la santé et la culture autochtones.

Nouveaux efforts

Le Conseil consultatif des patients et des familles s’efforce continuellement d’assurer une représentation provinciale, ainsi qu’une diversité individuelle, notamment en ce qui concerne le diagnostic du cancer, les données démographiques (âge, sexe) et le contexte (croyances culturelles et spirituelles).
La régie de la santé de l’Est a lancé son premier rapport d’impact sur le bilan de l’année (Year in Review Impact Report) sur les soins axés sur les besoins de la personne et de la famille qui met en évidence le rôle des représentants des patients/clients et des familles, la valeur qu’ils offrent à la prestation de services de santé et aux progrès dans l’approche de soins axés sur les besoins de la personne et de la famille.
Depuis juin 2022, les nouveaux employés sont tenus de suivre le module de formation Indigenous Culture and Health sur la santé et la culture autochtones dans le cadre de l’orientation au programme de lutte contre le cancer.
À l’automne 2022, deux nouveaux intervenants-pivots pour les patients autochtones ont été embauchés. Ces intervenants sont principalement chargés d’apporter un soutien aux patients autochtones et à leurs professionnels de la santé respectifs dans le centre de Terre-Neuve (Conne River) et le nord du Labrador (Nain).

Indicateur :

Pourcentage de patients ayant déclaré avoir été traités avec respect et compassion et indiqué que le traitement leur avait été expliqué de manière compréhensible

Augmenter le soutien pour aider les patients à s'y retrouver dans le système

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Non disponible pour le moment.

Situation actuelle

La province de Terre-Neuve-et-Labrador dispose d’un système d’intervenants-pivots en oncologie. Une infirmière en oncologie spécialement formée guide les personnes dans le système de soins contre le cancer.
On compte actuellement huit intervenants-pivots en oncologie à Terre-Neuve-et-Labrador.
Les intervenants-pivots en oncologie collaborent avec les intervenants-pivots autochtones, les intervenants-pivots des systèmes de santé mentale et de lutte contre les dépendances, les travailleurs sociaux et les services bilingues afin de garantir que les patients reçoivent des soins sécurisants sur le plan culturel.
Les rendez-vous sont fixés en personne ou par téléphone.
Au printemps 2021, la régie de la santé de l’Est a engagé deux infirmières-pivots chargées du dépistage pour aider les personnes atteintes de cancer à s’y retrouver dans le système en cas de présomption de cancer du sein, du poumon ou du côlon.

Nouveaux efforts

Les intervenants-pivots en oncologie font partie du programme d’intégration précoce dans les soins palliatifs et peuvent aiguiller les personnes atteintes de cancer vers les soins palliatifs, si elles y sont admissibles.
Des efforts sont entrepris pour étendre l’utilisation de Noona, une application en ligne, par les patients et les familles dans les centres de cancérologie de Terre-Neuve.
L’objectif est d’accroître la fonctionnalité de cette application afin d’inclure non seulement la collecte électronique des résultats signalés par les patients, mais aussi la prise de rendez-vous liés au cancer et des outils d’éducation. On vise à élargir l’accès aux outils, tests et informations cliniques.

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Sélectionnez le territoire de compétence pour voir les progrès :

Améliorer l’accès aux soins virtuels

Pourquoi nous nous concentrons sur le recours aux soins virtuels dans les communautés rurales/éloignées^1-3

Les personnes atteintes de cancer dans les communautés rurales et éloignées doivent souvent parcourir de grandes distances pour se rendre dans les zones urbaines afin de recevoir des soins, et l’accès aux soins est donc inéquitable.
Il est parfois impossible de se déplacer en dehors d’une communauté en raison de la situation géographique ou des conditions météorologiques. La nécessité de se déplacer peut également influencer les décisions d’une personne en matière de traitement si, par exemple, davantage de consultations de suivi sont nécessaires.
Les soins virtuels permettent de réduire les déplacements des personnes atteintes de cancer et leur offrent la possibilité de recevoir des soins dans leur communauté d’origine, où elles peuvent être soutenues par leur famille ou par des interprètes dans un cadre qui leur est familier.
L’amélioration des soins virtuels peut favoriser l’accessibilité, la sécurisation culturelle et la rapidité des soins contre le cancer pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis vivant dans des communautés rurales et éloignées. Pour que les soins virtuels soient sécurisants sur le plan culturel, il faut s’assurer que les services sont conçus, dirigés et fournis par et avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis, et permettre aux patients d’être soutenus par leur famille, leur communauté et les prestataires de soins de santé dans un cadre familier.
Les soins virtuels sont devenus beaucoup plus courants pendant la pandémie de COVID-19. Cependant, des travaux supplémentaires sont nécessaires pour mieux intégrer les soins virtuels dans les modèles de soins contre le cancer, en particulier les modèles de soins communautaires, sur le long terme.

Ce que nous voulons réaliser

Une évaluation de la qualité des soins virtuels fournis aux personnes atteintes de cancer pendant la pandémie et une évaluation de ce qui est nécessaire pour fournir des soins virtuels de haute qualité et centrés sur la personne dans l’avenir.
Des solutions communautaires et un renforcement des capacités qui intègrent les soins virtuels dans les soins du cancer dans les zones rurales et éloignées⁴.

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

Des soins contre le cancer de haute qualité et en temps voulu, plus proches du domicile.
Moins de déplacements pour les personnes vivant dans les zones rurales et éloignées.

Améliorer l’accès aux services de soins de soutien

Pourquoi nous nous concentrons sur la disponibilité des services de soins de soutien^5,6

Le cancer peut être accablant. Les personnes atteintes de cancer, les survivants et leurs familles ont besoin de soutien pour trouver leur chemin à travers les nombreux problèmes émotionnels, psychologiques, spirituels et pratiques auxquels ils peuvent être confrontés.
Les personnes qui cherchent à se faire soigner pour un cancer pendant la pandémie de COVID-19 sont confrontées à de plus grandes difficultés en raison des restrictions imposées aux visites de la famille et aux autres formes de soutien au chevet des malades.
Les soins centrés sur la personne mettent en avant les besoins de la personne atteinte de cancer, et fournissent des soins et des services qui répondent à ces besoins. Ces services peuvent inclure la gestion de la douleur et des symptômes, le soutien psychosocial ainsi que les soins palliatifs et de fin de vie.
Toutes les personnes atteintes de cancer doivent avoir accès à ce soutien, mais les personnes vivant dans des régions rurales et éloignées sont confrontées à des inégalités supplémentaires et doivent souvent se rendre dans des centres urbains pour accéder aux services de soins de soutien dont elles ont besoin, laissant derrière elles les soins et le soutien de leur famille et de leur communauté.
Pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis, les soins de soutien doivent inclure des mesures de soutien globales qui tiennent compte de la santé mentale, spirituelle et émotionnelle des personnes.

Ce que nous voulons réaliser

Amélioration de l’accès aux soins palliatifs et à d’autres mesures de soutien pour la prise en charge de la douleur et des symptômes; satisfaction accrue des patients et des aidants.
Offre de services de soins de soutien sécurisants sur le plan culturel, disponibles dans les zones urbaines, rurales et éloignées, qui répondent aux besoins de divers peuples, y compris les Premières Nations, les Inuits et les Métis.
Soutien aux communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis pour la conception et la prestation de programmes et de services de soins de soutien détrminées par elles.

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

Toutes les personnes atteintes de cancer recevraient des soins prenant en compte l’ensemble de la personne, y compris la prise en charge de la douleur et des symptômes et les mesures de soutien à la santé mentale et spirituelle et au bien-être.
Des soins de haute qualité plus proches du domicile qui offriraient aux personnes un meilleur accès aux services de soins de soutien dans leur communauté.
Une amélioration de l’expérience des patients et des familles ainsi que de l’accès aux mesures de soutien communautaires et traditionnelles afin de favoriser un système de soins contre le cancer équitable et inclusif sur le plan culturel pour les personnes atteintes de cancer et leur famille

Améliorer l’accès aux soins virtuels

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées ayant eu des rendez-vous de santé virtuels, par exercice financier
60,5 % en 2020-2021. 58,6 % en 2021-2022.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Tirer parti des solutions de santé virtuelles pour améliorer l’expérience des patients et des prestataires, améliorer l’accès aux soins (notamment pour les collectivités rurales) et fournir des services de santé de qualité élevée, appropriés, rentables et rapides en Colombie-Britannique.

Situation actuelle

Pendant la pandémie de COVID-19, la Colombie-Britannique a élargi l’utilisation des soins virtuels.

Nouveaux efforts

La surveillance de l’utilisation des soins virtuels est maintenant incluse dans les systèmes d’information de BC Cancer, y compris dans Cerner, le nouveau système de dossiers médicaux électroniques.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées ayant eu des rendez-vous de santé virtuels, par exercice financier

Améliorer l’accès aux soins virtuels

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Intégrer les soins virtuels dans le continuum de soins en tant que méthode importante pour fournir des soins.
Utiliser l’innovation et la technologie afin de connecter les prestataires aux patients ou les prestataires les uns aux autres pour faciliter la prestation de soins à distance, le cas échéant.
Fournir des soins virtuels cliniquement appropriés et efficaces dans tout le continuum des soins contre le cancer, améliorant ainsi l’accès et réduisant les obstacles aux soins aux patients partout en Alberta.
Concevoir conjointement des modèles de prestation de services intégrant des solutions de soins virtuels dans les flux de travail cliniques.

Situation actuelle

Les soins virtuels permettent aux personnes atteintes de cancer vivant dans des régions rurales et éloignées d’accéder à des soins primaires et spécialisés. Depuis l’avènement de la COVID-19, de 30 à 40 % des soins sont fournis virtuellement.
Des stratégies de santé numérique sont en cours de conception dans le cadre du nouveau système d’information clinique de l’Alberta (Connect Care).
Depuis l’avènement de la COVID-19, la majorité des soins virtuels offerts dans le cadre du programme d’accès aux soins continus Continuing Care Access sont dispensés par téléphone.

Nouveaux efforts

Le programme Continuing Care Access travaille actuellement à l’élaboration d’une stratégie de soins virtuels.

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Améliorer l’accès aux services de soins de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Disponibilité des services de soins de soutien (p. ex. soins psychosociaux) dans les collectivités rurales et éloignées, selon l’exercice financier

78 % en 2020-2021 et 84,3 % en 2021-2022.

Notre objectif

Fournir des services de soins de soutien pluridisciplinaires (oncologie psychosociale et de réadaptation) de grande qualité, centrés sur les personnes atteintes de cancer et leur famille, dans les zones rurales ou éloignées.

Situation actuelle

Des consultations virtuelles pour permettre aux personnes atteintes de cancer d’accéder à un soutien psychologique et psychiatrique ont été mises en œuvre en janvier 2020.
75 % des services d’oncologie psychosociale sont fournis par l’intermédiaire des soins virtuels.
40 % des services d’orthophonie et 15 % des services de physiothérapie et d’ergothérapie sont fournis par l’intermédiaire des soins virtuels.
Les personnes atteintes de cancer se sont déclarées très satisfaites des soins virtuels comme moyen de recevoir leurs services de soutien; les personnes vivant dans des zones rurales se sont déclarées plus satisfaites que celles vivant dans des zones urbaines.

Nouveaux efforts

Des stratégies de soins de soutien virtuels sont en cours d’élaboration, en concordance avec les Alberta Health Services et Cancer Care Alberta.
Des points de référence pour les services de soins de soutien sont déterminés à mesure que les données deviennent disponibles et que la prestation de soins optimale est évaluée.

Indicateur :

Disponibilité des services de soins de soutien (p. ex. soins psychosociaux) dans les collectivités rurales et éloignées, selon l’exercice financier

Améliorer l’accès aux soins virtuels

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées ayant eu des rendez-vous de santé virtuels pour les rendez-vous donnés par un médecin
22,8 % en 2019. 86,3 % en 2020.

Notre objectif

Offrir des soins virtuels à 100 % des patients admissibles d’ici 2023.

Situation actuelle

Les rendez-vous de santé virtuels sont actuellement offerts par télésanté, par téléphone et par vidéoconférence. En raison de la COVID-19, moins de personnes atteintes de cancer ont des rendez-vous de télésanté, mais le nombre de rendez-vous par téléphone et vidéoconférence a augmenté.
Une plate-forme de vidéoconférence unique a été élaborée et mise en œuvre pour le système de santé provincial.

Nouveaux efforts

Des travaux sont en cours pour adopter une solution de surveillance à distance des patients pour la Saskatchewan Cancer Agency.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées ayant eu des rendez-vous de santé virtuels pour les rendez-vous donnés par un médecin

Améliorer l’accès aux services de soins de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients en Saskatchewan vus à la Saskatchewan Cancer Agency (SCA) qui ont accédé à des services de soins de soutien
29,2 % en 2019. 32,3 % en 2020.

Notre objectif

Promouvoir une intégration plus précoce des services de soins palliatifs afin de répondre aux priorités en matière de soins des personnes vivant dans les zones rurales et éloignées.

Situation actuelle

Des soins palliatifs de grande qualité sont accessibles virtuellement aux patients des zones rurales et éloignées.
La Saskatchewan favorise la disponibilité de services de soutien (p. ex. soins à domicile, soins palliatifs) par l’intermédiaire de partenariats avec d’autres territoires de compétence.

Nouveaux efforts

Promotion de la sensibilisation des prestataires de soins de santé aux avantages d’une intégration plus précoce des soins palliatifs.
Élaboration d’une communauté de praticiens en soins palliatifs en intégrant les prestataires de soins palliatifs locaux aux rendez-vous virtuels de la clinique de jour dédiée à la prise en charge des symptômes et aux soins palliatifs de la Saskatchewan Cancer Agency.
Promotion du recours accru à des rendez-vous virtuels pluridisciplinaires pour la clinique de jour dédiée à la prise en charge des symptômes et aux soins palliatifs.

Indicateur :

Pourcentage de patients vus à la Saskatchewan Cancer Agency qui ont accédé à des services de soins de soutien

Améliorer l’accès aux soins virtuels

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de Manitobains ayant récemment reçu un diagnostic de cancer et vivant dans des régions desservies par des offices régionaux de la santé ruraux ou éloignés qui ont assisté à des consultations médicales virtuelles, au niveau des patients et des rendez-vous
Niveau des patients : 28,4 % en 2019 et 73,3 % en 2020. Niveau des rendez-vous : 15,8 % en 2019 et 48,2 % en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarques :

Le niveau des patients renvoie à la proportion de patients qui ont eu au moins un rendez-vous virtuel au cours d’une période donnée. Le niveau des rendez-vous reflète la proportion de tous les rendez-vous médicaux qui étaient virtuels au cours d’une période donnée. La santé virtuelle renvoie au recours à la télésanté, au téléphone ou à la vidéo pour une consultation médicale.
Pour cet indicateur, on définit comme ruraux ou éloignés les offices régionaux de la santé autres que celui de Winnipeg. Cela comprend l’ORS d’Entre-les-Lacs et de l’Est, l’ORS du Nord, Santé Prairie Mountain et Southern Health – Santé Sud. Les données de l’ORS de Winnipeg ne sont pas incluses pour cet indicateur.
Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.

Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Tirer parti des soins virtuels pour augmenter l’accessibilité et l’efficacité des services de soins de santé, améliorer l’accès à l’information sur la santé pour les personnes atteintes de cancer et leur famille et favoriser une communication rapide et efficace avec les professionnels de la santé (comme le souligne la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020).

Situation actuelle

En raison de la pandémie de COVID-19, la proportion de consultations médicales ayant lieu virtuellement à Action cancer Manitoba (ACM) a considérablement augmenté depuis mars 2020.

Nouveaux efforts

À la suite de la pandémie de COVID-19, le recours aux soins virtuels a augmenté dans l’ensemble du système de soins de santé. ACM a commencé à assurer un suivi du nombre de consultations de soins virtuels afin de s’assurer que les besoins en capacité technologique sont satisfaits. Ces travaux se poursuivent alors que nous passons à une nouvelle norme avec des options flexibles de rendez-vous en personne et virtuels.

Indicateur :

Améliorer l’accès aux services de soins palliatifs de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Augmenter la participation des prestataires de soins primaires et des intervenants-pivots à la prestation de services de soins palliatifs et améliorer la collaboration entre les administrations régionales fournissant des soins palliatifs (comme le souligne la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020).

Situation actuelle

Action cancer Manitoba (ACM) :

ACM a mis en place un processus d’aiguillage vers les soins palliatifs pour les personnes atteintes de cancer et leur famille, leurs amis ou leurs aidants.
Pour les patients atteints d’un cancer avancé :

- L’initiative Changing Focus: Living with Advanced Cancer (changer de visée : vivre avec un cancer avancé) d’ACM comporte un plan de soins de suivi en quatre parties, spécialement conçu pour les personnes atteintes d’un cancer à un stade avancé. Ce plan est mis à disposition lors des rendez-vous de transition et sur le site Web d’ACM. Le plan de soins aborde plusieurs sujets, notamment la prise en charge des symptômes, les aspects émotionnels et pratiques des soins, ainsi que les aides disponibles pour les patients et les familles/aidants.
- Les Services de soutien au patient et à la famille fournissent au patient et à sa famille des séances éducatives mensuelles sur la vie avec un cancer de stade avancé.
- On encourage les cliniciens d’ACM à discuter des objectifs de soins et de la planification préalable des soins avec les patients atteints d’un cancer à un stade avancé, ce qui donne des occasions de revoir et de mettre à jour les plans de traitement en cours. Ces derniers sont enregistrés dans le système de dossiers électroniques des patients atteints de cancer (ARIA).

Manitoba :

Les soins palliatifs sont administrés séparément au sein de chaque office régional de la santé.
Le Programme d’accès gratuit aux médicaments pour soins palliatifs est offert par Santé Manitoba et couvre les coûts des médicaments d’ordonnance admissibles pour les personnes inscrites au programme de soins palliatifs de l’office régional de la santé dont elles relèvent.
Palliative Manitoba (PM) est un organisme de bienfaisance enregistré qui se concentre sur le soutien aux personnes en deuil. PM reste en contact permanent avec les programmes de soins palliatifs propres aux régions et communique les possibilités de sensibilisation et d’apprentissage.
L’aide médicale à mourir (AMM) est disponible pour les patients atteints d’affections médicales graves et incurables qui répondent à des critères précis.

Nouveaux efforts

Action cancer Manitoba (ACM) :

L’équipe d’ACM chargée de la prise en charge de la douleur et des symptômes travaille à la mise en œuvre de soins palliatifs améliorés dans les régions rurales ou éloignées du Manitoba.

Manitoba :

Si Winnipeg dispose de services de soins palliatifs de qualité, il existe néanmoins des iniquités importantes dans d’autres régions du Manitoba (principalement en raison de la géographie). Pour y remédier, le Plan de services cliniques et préventifs du Manitoba décrit des initiatives visant à améliorer les normes et la surveillance provinciales ainsi que la coordination et la centralisation des ressources afin d’assurer un accès fiable et uniforme aux soins de santé pour tous les Manitobains.
L’Office régional de la santé d’Entre-les-Lacs et de l’Est (IERHA) participe au Paramedics Providing Palliative Care at Home Program (programme de soins palliatifs paramédicaux à domicile), lancé en octobre 2020. Le programme forme les ambulanciers paramédicaux à la prestation de soins de palliatifs et de fin de vie au domicile des patients, ce qui permet à ces derniers de rester à la maison, dans la mesure du possible. Depuis octobre 2020, environ 90 % des ambulanciers paramédicaux travaillant pour l’IERHA ont reçu une formation spéciale en soins palliatifs.

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Améliorer l’accès aux services de soins psychosociaux de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de Manitobains atteints de cancer résidant dans des régions desservies par des offices régionaux de la santé ruraux ou éloignés qui ont accédé à des services psychosociaux au cours de l’exercice où ils ont reçu leur diagnostic (2020-2021), par sexe, par groupe d’âge et par office régional de la santé

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarques :

Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Pour cet indicateur, on définit comme ruraux ou éloignés les offices régionaux de la santé autres que celui de Winnipeg. Cela comprend l’ORS d’Entre-les-Lacs et de l’Est, l’ORS du Nord, Santé Prairie Mountain et Southern Health – Santé Sud. Les données de l’ORS de Winnipeg ne sont pas incluses pour cet indicateur.

Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Continuer à travailler à l’atteinte des objectifs de la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020.

Situation actuelle

L’oncologie psychosociale fait partie des Services de soutien au patient et à la famille d’Action cancer Manitoba (ACM) et fait appel à des travailleurs sociaux, des psychologues, des psychiatres et d’autres professionnels de la santé.
Les services de counseling individuel, de couple et de famille sont offerts gratuitement à tous les patients d’ACM et à leur famille.
Du personnel clinique en oncologie psychosociale est disponible dans toute la province, et propose des consultations en personne ainsi que par téléphone, par vidéo et par télésanté. Les patients ont également accès à des travailleurs sociaux et à d’autres conseillers formés dans toute la province.
Le personnel du domaine de l’oncologie psychosociale des régions rurales et de Winnipeg a créé une communauté de praticiens où l’on peut discuter de cas, poser des questions et se soutenir mutuellement dans le cadre de l’apprentissage continu.
Le poste de responsable clinique provincial en oncologie psychosociale est essentiel à l’intégration, au soutien et à la réponse aux questions cliniques, et à la résolution des problèmes dans ce domaine.

Nouveaux efforts

La planification et la prestation de services de soutien dans une optique d’équité sont une priorité à ACM.
ACM participe activement à la recherche sur les personnes âgées fragiles atteintes d’un cancer, qui risquent davantage d’être traitées de manière excessive ou insuffisante, y compris dans le cadre des services psychosociaux.
Le programme destiné aux populations mal desservies d’ACM élabore des outils normalisés de dépistage pour les personnes âgées fragiles atteintes d’un cancer. Ces outils tiennent compte des affections comorbides et permettent de dépister des symptômes en lien avec le bien-être physique, mental, cognitif et émotionnel.

Indicateur :

Pourcentage de Manitobains atteints de cancer résidant dans des régions desservies par des offices régionaux de la santé ruraux ou éloignés qui ont accédé à des services psychosociaux au cours de l’exercice où ils ont reçu leur diagnostic, par sexe, par groupe d’âge et par office régional de la santé

Améliorer l’accès aux soins virtuels

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant eu des rendez-vous de santé virtuels et de consultations ayant eu lieu virtuellement dans les collectivités rurales ou éloignées
2019 : 12 % des consultations et 19,3 % des patients. 2020 : 47,3 % des consultations et 72,3 % des patients. 2021 : 54,7 % des consultations et 76,1 % des patients.

Notre objectif

Permettre l’accès à des soins virtuels contre le cancer de qualité, appropriés et centrés sur la personne.
Réduire les obstacles aux soins virtuels contre le cancer, en particulier lorsqu’il y a des préoccupations concernant l’accès équitable (p. ex. dans les collectivités rurales ou éloignées).

Situation actuelle

Un nombre croissant de patients atteints de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées ont été vus virtuellement de 2019 à 2021, avec une augmentation de 275 % entre 2019 et 2020, et une autre de 5 % de 2020 à 2021.
En 2021, 76,1 % des personnes atteintes de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées ont eu un rendez-vous de santé virtuel.
- Au total, 69,4 % des patients recevant un traitement général, 75,3 % des patients recevant de la radiothérapie et 85,5 % des patients recevant des soins psychosociaux en oncologie ont eu des consultations virtuelles.
- Plus de la moitié des rendez-vous de personnes atteintes de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées qui n’étaient pas des rendez-vous de traitement étaient virtuels (54,7 %).

De solides directives cliniques et une ressource pour les patients favorisant l’autodidaxie en matière de santé ont été élaborées au sujet des soins virtuels contre le cancer.
Une approbation permanente relative à un code de facturation de l’Assurance-santé de l’Ontario pour les soins virtuels est en place afin de poursuivre leur mise en œuvre.
Des possibilités d’effectuer le dépistage des symptômes et de mesurer l’expérience des patients dans un cadre virtuel ont été établies.

Nouveaux efforts

Des stratégies de diffusion et des activités d’application des connaissances se poursuivent afin de soutenir la mise en œuvre de lignes directrices de pratique clinique relatives aux soins virtuels contre le cancer et les besoins en information des patients.
Des méthodes pour optimiser la collecte de résultats signalés par les patients dans un environnement virtuel sont en cours de mise en œuvre.
L’élaboration d’un nouveau modèle de soins pour les patients recevant un traitement contre le cancer, y compris l’adoption des soins virtuels, est en cours.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées ayant eu des rendez-vous de santé virtuels

Améliorer l’accès aux services de soins de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer dans les zones rurales/éloignées en Ontario qui ont reçu des soins palliatifs ou des services d’oncologie psychosociale en 2019

Soins palliatifs : 24,7 %. Oncologie psychosociale 11,4 %.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Le recours à des soins palliatifs et à des services psychosociaux dans les zones rurales/éloignées était comparable à celui observé dans les zones urbaines.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Établir des cibles provinciales concernant la disponibilité des services de soutien aux personnes vivant dans les régions rurales et éloignées.
Améliorer l’accès à des services de soins de soutien de grande qualité pour les personnes vivant dans des zones rurales, éloignées et urbaines.
Améliorer l’équité en santé afin que les gens ne soient pas désavantagés par leur identité, leur lieu de résidence ou les ressources dont ils disposent.
Élaborer des conseils en matière de politique de santé et mettre en œuvre des stratégies visant à soutenir les personnes mal desservies.

Situation actuelle

Un plan a été élaboré pour améliorer l’accès aux services d’oncologie palliative et psychosociale, quels que soient le lieu de résidence, l’âge ou l’état de santé d’une personne.
Le plan d’action du Réseau ontarien des soins palliatifs est en cours de mise en œuvre en partenariat avec les réseaux régionaux de soins palliatifs et d’autres intervenants provinciaux.

Nouveaux efforts

Les programmes régionaux de lutte contre le cancer de l’Ontario, avec le soutien de Santé Ontario, continueront à élaborer et à mettre en œuvre des plans d’action pluriannuels afin d’améliorer l’accès aux services d’oncologie psychosociale dans les zones urbaines et rurales de la province.
Des indicateurs sont en cours d’élaboration pour mesurer l’accès aux services de soutien.
De nouvelles possibilités d’accès aux services d’aide seront disponibles virtuellement.
Le Réseau ontarien des soins palliatifs continuera de travailler en partenariat avec les réseaux régionaux de soins palliatifs et d’autres intervenants provinciaux pour mettre en œuvre le plan d’action pluriannuel de l’Ontario visant à améliorer les soins palliatifs.
Le Réseau ontarien des soins palliatifs s’efforce de mesurer et de rendre compte des consultations virtuelles en plus des consultations à domicile.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer dans les zones rurales/éloignées qui ont reçu des soins palliatifs ou des services d’oncologie psychosociale en 2019

Améliorer l’accès aux services de soins de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Améliorer l’accès aux services de soins de soutien dans la communauté.

Situation actuelle

Des travaux sont en cours pour mettre en œuvre des services intégrés de soins palliatifs et de fin de vie au Nouveau-Brunswick. L’objectif est de soutenir la prestation de soins centrés sur la personne et sur la famille dans tous les milieux de soins par une équipe interdisciplinaire et à domicile.
Le Programme d’intervenants pivots en oncologie, mis en œuvre à l’échelle provinciale et axé sur la communauté, a été lancé au printemps 2022. Il offre une aide et un appui aux personnes atteintes de cancer de tous âges et à leur famille, en particulier pendant la période précédant le diagnostic et lors de la transition vers la période de survie au cancer après le traitement. Il a pour objectif de faciliter la coordination et l’accès aux ressources et aux services disponibles au sein du système de santé et de la communauté.
Des renseignements sur les services de soins palliatifs sont disponibles sur le site Web de Soutiens sociaux NB.

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Améliorer l’accès aux soins virtuels

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant eu des rendez-vous de soins virtuels, par nombre de patients et par nombre de rendez-vous
Niveau des patients : 1,5 % en 2019, 59,2 % en 2020, 63,4 % en 2021 et 64,1 % en 2022. Niveau des rendez-vous : 0,7 % en 2019, 31,5 % en 2020, 36,7 % en 2021 et 37,2 % en 2022.

Notre objectif

Maximiser l’utilisation de la technologie virtuelle dans les centres d’oncologie communautaires, lorsque cela est approprié et sécuritaire.
Veiller à ce que tous les centres d’oncologie communautaires aient accès à de l’équipement pour les soins virtuels, ou aient de l’équipement prévu à cet effet.
Communiquer avec des partenaires communautaires des Premières Nations pour explorer les possibilités d’utilisation des soins virtuels.

Situation actuelle

La télésanté est une composante de longue date du modèle de prestation de soins de Santé Nouvelle-Écosse. De l’équipement prévu à cet effet est disponible pour le programme de soins contre le cancer dans certains centres. La technologie est disponible dans tous les centres, et la télésanté doit être coordonnée avec d’autres services pouvant avoir une incidence sur l’accessibilité.
En 2019, la télésanté était la seule option virtuelle pour les patients, qui devaient se rendre à un hôpital local pour assister à des rendez-vous de télésanté avec des oncologues/infirmières praticiennes (IP) dans d’autres centres.
En 2020, des rendez-vous par téléphone et par zoom ont été ajoutés pour faciliter les soins pendant la pandémie.
Pendant la pandémie, de nombreux documents de référence et matériels pédagogiques ont été élaborés pour soutenir la croissance des soins virtuels.
La couverture Internet à large bande est limitée dans de nombreuses régions de la Nouvelle-Écosse, ce qui réduit l’accessibilité des rendez-vous vidéo à domicile.
Le statut socio-économique peut limiter l’accès à la technologie requise pour les rendez-vous vidéo à domicile.

Nouveaux efforts

Les soins virtuels seront une priorité dans le cadre du projet sur les modèles de soins. L’objectif sera d’accroître l’utilisation des soins virtuels, par exemple, en intégrant l’omnipraticien en oncologie (OO) dans les visites avec d’autres spécialistes du cancer.
Après la pandémie, la Nouvelle-Écosse s’efforcera d’établir des lignes directrices qui appuient l’utilisation appropriée des plateformes de soins virtuels et normalisent ce modèle de prestation de soins.
Un nouveau projet de transformation de l’oncologie (Oncology Transformation Project [OTP]) mené par Santé Nouvelle-Écosse donnera des renseignements en oncologie en temps réel pour le triage des patients, la gestion de leurs traitements et la prise en charge de leurs symptômes, ce qui permettra de simplifier les soins et d’en optimiser l’accès, de réduire les temps d’attente et d’améliorer les résultats des patients.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant eu des rendez-vous de soins virtuels, par nombre de patients et par nombre de rendez-vous

Améliorer l’accès aux services de soins psychosociaux de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de personnes ayant indiqué avoir reçu de l’aide parmi celles ayant indiqué avoir eu besoin de services de soutien en 2020
Problèmes sociaux et familiaux : 87,1 %. Problèmes émotionnels : 80,3 %. Problèmes spirituels : 79,2 %. Problèmes pratiques : 86,2 %. Problèmes physiques : 86,8 %.

Source des données : Sondage de 2020 sur la satisfaction des patients du programme de soins contre le cancer de Santé Nouvelle-Écosse

Cliquez ici pour consulter toutes les données relatives à ce sujet.

Notre objectif

Veiller à ce que les personnes atteintes de cancer vivant dans des régions rurales et éloignées aient accès à l’information et aux ressources dont elles ont besoin au bon moment.
Veiller à ce que les programmes de lutte contre le cancer disposent des ressources appropriées en oncologie psychosociale pour soutenir les personnes atteintes de cancer vivant dans des régions rurales et éloignées.

Situation actuelle

Des intervenants-pivots en oncologie sont disponibles dans les collectivités rurales et éloignées.
Des spécialistes en oncologie psychosociale fournissent des soins limités dans certaines collectivités rurales et éloignées.
Les personnes atteintes de cancer vivant dans des collectivités rurales et éloignées ont accès à des services de soutien limités offerts par les deux centres de cancérologie d’Halifax et de Sydney.
Dans toute la province, les personnes atteintes de cancer ont accès à des séances virtuelles d’information pour les patients, visant notamment à leur offrir une orientation et à aborder la vie au-delà du cancer et la prise en charge des symptômes.

Nouveaux efforts

Des travaux sont en cours afin d’accroître la prestation de soins virtuels, tant individuellement qu’en groupe.
Le plaidoyer continu en faveur de l’augmentation des ressources en oncologie psychosociale a permis la création de nouveaux postes dans certaines collectivités rurales et éloignées de la province. La plupart des patients atteints de cancer auront accès à des travailleurs sociaux et à des intervenants-pivots pour l’accès aux médicaments d’ici fin 2023.
Une communauté provinciale de praticiens en oncologie psychosociale a récemment été établie.
Des travaux sont en cours pour établir des rapports réguliers destinés aux équipes cliniques sur les normes de soins en oncologie psychosociale, c.-à-d. le dépistage de la détresse.
La Nouvelle-Écosse travaille à l’élaboration d’un cadre concernant les services novateurs et nouveaux d’oncologie psychosociale de la province.
Un nouveau système d’information en oncologie en temps réel comprendra un portail pour les patients pour leur permettre de déclarer leurs symptômes directement à leur équipe de soins par le biais du dépistage électronique de la détresse et d’autres mesures rapportées par les patients.

Indicateur :

Pourcentage de personnes ayant indiqué avoir reçu de l’aide parmi celles ayant indiqué avoir eu besoin de services de soutien

Améliorer l’accès aux services de soins palliatifs de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Proportion de Néo-Écossais (de 18 ans et plus) qui sont décédés de causes liées au cancer et qui avaient été aiguillés vers des services de soins palliatifs spécialisés, par environnement géographique
Ensemble : 80,8 % en 2019 et 82 % en 2020. Zones rurales : 81,4 % en 2019 et 85 % en 2020. Zones urbaines : 80,4 % en 2019 et 79,2 % en 2020.

Source des données : Organismes provinciaux de lutte contre le cancer et programme provincial de soins palliatifs
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Veiller à ce que chaque personne ayant besoin de soutien en soins palliatifs puisse en obtenir au bon moment, au bon endroit et de la part des bons prestataires.
L’objectif pour les enfants et les jeunes adultes traités au centre pédiatrique tertiaire (IWK Health Centre) est une consultation en soins palliatifs au moment du diagnostic.

Situation actuelle

Les soins palliatifs améliorent la qualité de vie des personnes atteintes de cancer et de leur famille en garantissant que leurs symptômes physiques et psychosociaux sont pris en charge adéquatement et que les bonnes mesures de soutien sont en place.

Nouveaux efforts

La Nouvelle-Écosse s’efforce de repérer les personnes atteintes de cancer qui tireraient profit d’une approche de soins palliatifs plus tôt dans la trajectoire de la maladie en offrant une formation spécialisée aux personnes travaillant en oncologie et en soins primaires.
La province élargit également l’utilisation d’outils (tels que l’Edmonton Symptom Assessment System [système d’évaluation des symptômes d’Edmonton, ESAS], l’échelle de performance pour soins palliatifs [PPS], l’échelle de l’Eastern Cooperative Oncology Group [ECOG], etc.) pour aider les équipes de soins de santé à repérer et à aider les personnes atteintes de cancer qui tireraient profit des soins palliatifs.

Indicateur :

Proportion de la population qui est décédée en 2019 de causes liées au cancer et qui avait été aiguillée vers des services de soins palliatifs spécialisés

Améliorer l’accès aux soins virtuels

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant eu des rendez-vous virtuels hors de la province
0,6 % en 2019 et 0,2 % en 2020.

Notre objectif

Assurer un accès rapide à l’information, aux services et aux soins pour les personnes atteintes de cancer et leur famille.
Augmenter le nombre de rendez-vous virtuels chez les personnes atteintes de cancer pour faciliter l’accès rapide au traitement ou aux consultations afin d’améliorer les résultats et les pronostics des patients.
Réduire le fardeau des déplacements en matière de temps, de coûts et de répercussions sur le bien-être des personnes atteintes de cancer, des familles et des aidants grâce à l’utilisation élargie des soins virtuels.

Situation actuelle

L’Île-du-Prince-Édouard compte un nombre limité de spécialistes, et les personnes atteintes de cancer doivent souvent se déplacer pour aller à des rendez-vous, y compris hors de la province.
Un petit nombre de personnes accèdent actuellement à des rendez-vous virtuels, mais ce nombre pourrait être beaucoup plus élevé. Tous les prestataires de soins de santé de l’équipe de soins contre le cancer sont équipés des outils/technologies de base pour offrir des soins virtuels aux personnes atteintes de cancer à travers l’Île-du-Prince-Édouard.
Les patients non affiliés inscrits au registre des patients ont accès gratuitement à Maple pour leurs besoins en matière de soins primaires. Maple est une plateforme de soins de santé permettant aux personnes d’accéder à des médecins et à des prestataires de soins de santé à l’aide de la messagerie instantanée et de clavardages audio ou vidéo.
Le financement du Partenariat canadien contre le cancer fait progresser les soins virtuels grâce à une plus grande disponibilité de l’équipement et de la technologie pour les prestataires de soins en oncologie et les personnes atteintes de cancer.

Nouveaux efforts

L’accent sera mis sur l’apprentissage à partir de l’expérience d’autres programmes virtuels et l’amélioration des options de soins virtuels pour les personnes atteintes de cancer vivant dans les régions rurales grâce à la collaboration avec les secteurs des soins primaires et des maladies chroniques ainsi que des soins à domicile, et avec les hôpitaux communautaires.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer ayant eu des rendez-vous virtuels hors de la province

Améliorer l’accès aux services de soins de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Assurer un accès rapide à l’information, aux services et aux soins pour les personnes atteintes de cancer et leur famille.

Situation actuelle

Le plan de soins contre le cancer en milieu rural de l’Île-du-Prince-Édouard a été élaboré en 2019 et comporte quatre domaines d’intérêt :

- Examiner et améliorer le Programme d’intervention auprès des patients atteints du cancer;
- Accroître le soutien offert aux personnes devant se rendre au Centre de traitement du cancer de l’Île-du-Prince-Édouard (CTCIPE) pour y recevoir un traitement;
- Étendre les services de soins contre le cancer dans les milieux communautaires ruraux;
- Tirer parti des technologies de télésanté pour permettre aux patients de régions rurales de communiquer avec leur équipe d’oncologie plus près de chez eux.

Le financement du Partenariat canadien contre le cancer fait progresser les soins virtuels grâce à une plus grande disponibilité de l’équipement et de la technologie pour les prestataires de soins en oncologie et les personnes atteintes de cancer.

Nouveaux efforts

Une planification initiale est en cours dans le cadre du Programme d’intervention auprès des patients atteints du cancer afin de s’investir davantage auprès de la communauté.

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Améliorer l’accès aux soins virtuels

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentage de patients atteints de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées ayant eu des rendez-vous de santé virtuels
Niveau des patients : 67,9 % en 2019-2020 et 86 % en 2020-2021. Niveau des rendez-vous : 37 % en 2019-2020 et 60,7 % en 2020-2021.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Améliorer et étendre l’utilisation des soins virtuels dans chaque régie régionale de la santé.

Situation actuelle

Terre-Neuve-et-Labrador étend actuellement l’utilisation de soins virtuels dans les établissements de santé et à domicile en utilisant Cisco et Zoom comme plateformes de soins de santé.
Pendant la COVID-19 la province a établi un nouveau code d’honoraires pour les cliniciens afin de faciliter la communication virtuelle avec les patients, par téléphone ou en utilisant la télémédecine.
La province utilise des solutions de vidéoconférence, des stéthoscopes électroniques et des caméras d’examen numérique afin d’améliorer les rendez-vous de soins virtuels.

Nouveaux efforts

Les nouveaux efforts en matière de soins virtuels comprennent ce qui suit :
- Urgences virtuelles;
- Cliniques de soins primaires;
- USIN – tous les centres d’accouchement dotés de technologies virtuelles et de dispositifs périphériques;
- Pré-admission virtuelle;
- Rendez-vous vidéo à domicile pour les soins contre le cancer.

Indicateur :

Pourcentage de patients atteints de cancer dans les collectivités rurales ou éloignées ayant eu des rendez-vous de santé virtuels

Améliorer l’accès aux services de soins de soutien

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Fournir des services de soins de soutien pluridisciplinaires de grande qualité (oncologie psychosociale et réadaptation) centrés sur les personnes atteintes d’un cancer et les familles qui vivent dans des zones rurales ou éloignées.

Situation actuelle

La province de Terre-Neuve-et-Labrador forme les ambulanciers paramédicaux de la régie de la santé de l’Est afin qu’ils puissent fournir des soins palliatifs et de fin de vie au domicile des patients, ce qui permet à ces derniers de rester chez eux dans la mesure du possible.

Nouveaux efforts

Deux projets en cours visent à améliorer le parcours face au cancer des Premières Nations, des Inuits et des Métis :
- Voyage à travers l’île : initiative d’élaboration d’une stratégie de lutte contre le cancer et de mise en œuvre de changements en matière de pratique chez les Premières Nations, les Inuits et les Métis;
- Courage, compassion et connexion – Le voyage vers la guérison : exploration de la phase précédant le diagnostic de cancer chez les populations autochtones du Labrador.

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Sélectionnez le territoire de compétence pour voir les progrès :

Améliorer l’accès aux soins en temps voulu pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre

Pourquoi nous nous concentrons sur les soins loin du domicile
voyager pour recevoir des soins en dehors du domicile

Le choix privilégié pour une personne atteinte d’un cancer est l’accès aux soins à proximité du domicile. Cependant, de nombreuses personnes, y compris des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis, doivent se rendre à l’extérieur de leur province ou de leur territoire pour recevoir un traitement contre le cancer parce que les services ne sont pas disponibles près de chez eux.
Dans les régions très éloignées, les gens doivent souvent prendre l’avion pour recevoir un traitement, laissant famille, amis et travail pendant de longues périodes. Par exemple, de nombreuses personnes atteintes d’un cancer dans les Territoires du Nord-Ouest doivent se rendre en Alberta pour recevoir une grande partie des soins contre le cancer¹. Les résidents du Yukon se rendent régulièrement en Colombie-Britannique. Les résidents du Nunavut se rendent fréquemment à Yellowknife, Ottawa, Winnipeg ou Edmonton pour avoir accès à un traitement.
D’autres patients peuvent obtenir des soins plus près de chez eux en traversant la frontière pour se rendre dans un hôpital d’une autre province ou d’un autre territoire. Par exemple, les résidents de la Colombie-Britannique qui vivent près de la frontière de l’Alberta peuvent recevoir des soins et des traitements en Alberta, et les personnes vivant dans les Maritimes peuvent se déplacer entre les provinces pour recevoir des soins.
Le fait de se déplacer entre les provinces et les territoires crée des obstacles supplémentaires pour les personnes atteintes de cancer. Il peut y avoir des coûts liés aux déplacements. Il arrive que des retards de traitement soient dus à des problèmes de transfert de renseignements relatifs aux patients d’un territoire de compétence à l’autre. Et lorsque le traitement est terminé, la transition vers les soins à domicile et les soins de suivi peut représenter un défi.
L’absence de soins sécurisants sur le plan culturel, le manque de soutien de la part de la famille ou de la communauté et l’isolement pendant le traitement peuvent compliquer l’accès à des soins opportuns loin du domicile. Les personnes qui se déplacent pour recevoir un traitement contre le cancer peuvent être amenées à voyager seules et à être éloignées de leur famille (ou d’autres soutiens) pendant une période prolongée alors que le traitement est en cours. Elles peuvent être confrontées à d’autres inégalités en raison des problèmes de langue et du manque de mesures de soutien culturel inclusives telles que l’accès à des aliments traditionnels.

Ce que nous voulons réaliser

Soutien aux personnes devant se rendre dans d’autres provinces ou territoires pour recevoir des soins contre le cancer par le biais de politiques sur les déplacements leur permettant d’accéder facilement à un traitement dans ces provinces².
Mise en place d’accords interprovinciaux sur les soins aux patients et la couverture des traitements.
Mise en place d’accords de partage des données pour que les renseignements sur les patients soient facilement mis en commun entre les équipes de soins de santé de différentes provinces ou territoires, facilitant ainsi le suivi des soins dans la province d’origine.
Amélioration et rationalisation des heures de rendez-vous afin de réduire au minimum le temps de déplacement loin de la famille.

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

Un système de soins contre le cancer unifié autour des besoins des personnes atteintes de cancer, quel que soit leur lieu de résidence.
Une expérience équitable, de haute qualité et continue pour les patients.
Une amélioration de la qualité et de la rapidité des soins contre le cancer pour les personnes qui doivent se déplacer en dehors de leur province ou territoire d’origine.
Les Premières Nations, les Inuits et les Métis qui vivent dans des zones rurales/éloignées seraient soutenus pour se rendre dans d’autres provinces/territoires ou dans des zones urbaines afin de recevoir des soins contre le cancer.
Les enfants des Premières Nations, des Inuits et des Métis recevant un traitement dans différents territoires de compétence ne subiraient pas de retard dans les soins en raison de différends sur la question de savoir si le gouvernement provincial ou fédéral doit couvrir le coût du traitement (principe de Jordan)³.

Améliorer l’accès au transport et le soutien général pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre

Pourquoi nous nous concentrons sur l’accès aux programmes de transport et aux autres mesures de soutien^4,5
voyage et soutien

Les personnes vivant dans des communautés rurales et éloignées, y compris les Premières Nations, les Inuits et les Métis, doivent souvent parcourir de longues distances pour se rendre dans les zones urbaines afin de recevoir des soins contre le cancer. Elles doivent parfois quitter leur communauté pendant de longues périodes.
La nécessité de voyager pour recevoir des soins contre le cancer crée des inquiétudes supplémentaires concernant le travail et la famille. Cela implique souvent des frais de déplacement importants (transport, hébergement et repas).
Les provinces et les territoires ont mis en place des programmes qui couvrent les frais de déplacement, mais ils varient. Dans certains programmes, les frais de voyage sont entièrement couverts. Dans d’autres, les patients doivent payer un pourcentage des frais. Parfois, ils doivent payer d’avance et sont remboursés après avoir reçu des soins. Le programme fédéral des services de santé non assurés couvre certains frais de transport médical pour les Premières Nations et les Inuits, mais il n’est pas toujours facile d’y accéder ou de s’y retrouver, et les Métis et les Premières Nations sans statut d’Indien inscrit n’ont pas accès au programme⁶.
Les frais de déplacement d’un aidant familial sont rarement couverts.
Les personnes atteintes de cancer qui recherchent des soins ont été confrontées à des difficultés de déplacement et de transport en raison de la pandémie de COVID-19. Le financement et les mesures de soutien liées aux déplacements peuvent contribuer à résoudre les difficultés émergentes liées à la COVID-19.

Ce que nous voulons réaliser

Les personnes atteintes de cancer et leurs aidants ont accès à des programmes de transport et à d’autres mesures de soutien qui leur apportent un soulagement financier lorsqu’ils en ont besoin, idéalement sans avoir à payer d’avance les frais de déplacement (transport, hébergement et repas).
Amélioration des politiques sur les déplacements pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis afin de favoriser l’accès aux aidants familiaux, ainsi que le financement des déplacements indépendamment du statut ou de l’accès aux services de santé non assurés.

Ce que cela signifierait pour les personnes vivant au Canada

Les personnes atteintes d’un cancer n’auraient pas à s’inquiéter de la charge financière associée aux déplacements qu'elles doivent accomplir pour recevoir les soins dont elles ont besoin.
Les coûts ne limiteraient pas la capacité d’une personne à se déplacer avec son aidant.
Les Premières Nations, les Inuits et les Métis atteints de cancer et leur famille recevraient un soutien pour accéder à des programmes de transport complets, et ces programmes seraient accessibles à tous les membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis, quel que soit leur statut.

Améliorer l’accès aux soins en temps voulu pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre

Où nous en sommes aujourd’hui

Temps d’attente moyen (en jours) pour les patients atteints de cancer ayant eu besoin d’un traitement contre le cancer hors de leur territoire de compétence de résidence
La médiane était de 40 jours en 2019 et de 26 jours en 2020. Le 90e centile était de 179 jours en 2019 et de 157 jours en 2020.

Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarques :

Si le patient avait reçu une approbation pour plusieurs traitements, le temps d’attente était basé sur l’approbation du premier traitement.
Le temps d’attente pour les patients nécessitant une intervention ou un traitement hors de la province peut nécessiter une mesure des délais à différents niveaux. Ceux-ci peuvent inclure la demande d’intervention ou de traitement jusqu’à l’approbation de la SCA, le moment de l’approbation par le ministère, le rendez-vous pour l’intervention ou le traitement par l’établissement hors de la province. Ceux-ci peuvent devoir être pris en compte lors de l’examen d’une intervention ou d’un traitement qui pourrait être effectué dans la province.
Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.

Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Situation actuelle

Les personnes atteintes de cancer peuvent avoir besoin d’un traitement hors de la Saskatchewan ou du Canada. Pour bénéficier d’un financement, l’approbation doit être obtenue du ministère de la Santé de la Saskatchewan, avant de commencer le traitement.
Le processus d’examen par la Saskatchewan Cancer Agency des demandes de traitement hors de la province et du Canada et la formulation de recommandations sont simplifiés pour éviter les retards.

Indicateur :

Temps d’attente moyen (en jours) pour les patients atteints de cancer ayant eu besoin d’un traitement contre le cancer hors de leur territoire de compétence de résidence

Améliorer l’accès aux soins en temps voulu pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre

Où nous en sommes aujourd’hui

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Notre objectif

Continuer d’aider les patients à s’y retrouver dans le système de lutte contre le cancer et travailler pour offrir à toutes les personnes atteintes de cancer un accès en temps voulu à des soins de qualité (comme le souligne la Feuille de route pour la lutte contre le cancer au Manitoba, 2020).

Situation actuelle

Action cancer Manitoba (ACM) :

Les patients atteints de cancer d’ACM ont rarement besoin de traitement à l’extérieur du Manitoba, mais si c’est le cas, l’indication la plus courante pour un traitement hors de la province est la thérapie CAR-T (thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique). Récemment, le Manitoba a commencé à financer la thérapie CAR-T administrée localement.
Les représentants des patients d’ACM facilitent la logistique associée au transport dans le cas où des soins seraient requis à l’extérieur du territoire de compétence de résidence du patient (hors du Manitoba ou du Canada).
ACM offre divers services de soins contre le cancer aux patients de l’extérieur de la province :

- La radiothérapie pour les patients de certaines parties du nord-ouest de l’Ontario, de la Saskatchewan, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut;
- Les greffes de moelle osseuse pour les patients des Territoires du Nord-Ouest et de la Saskatchewan. Plus particulièrement, les patients pédiatriques de la Saskatchewan qui ont besoin d’une greffe de moelle osseuse sont pris en charge au Manitoba.
- La radiothérapie par faisceau d’électrons pour les patients de l’Alberta et de la Saskatchewan (Winnipeg est le seul centre à l’est des Rocheuses à offrir ce service).

Manitoba :

Santé Manitoba aide à couvrir les coûts associés à la prestation de soins médicaux dans une autre province ou un autre pays pour les Manitobains. Ces soins doivent : a) concerner un traitement non disponible au Manitoba et b) être jugés nécessaires par un médecin spécialiste. Les dépenses couvertes comprennent les frais médicaux et hospitaliers, et de transport.
Les Services de santé non assurés (SSNA) pour les Premières Nations et les Inuits couvrent les frais de transport vers les services médicaux non disponibles dans leur communauté.
Le Northern Patient Transportation Program (NPTP; service de transport des malades dans le Nord) est offert à tous les résidents admissibles du Manitoba vivant au nord du 53^e parallèle, de la frontière entre le Manitoba et la Saskatchewan jusqu’au lac Winnipeg. Le NPTP coordonne le transport pour les transferts non urgents et urgents, et assure la liaison avec les services de santé des Premières Nations et des Inuits afin de coordonner le transport interurbain et l’embarquement au nom des patients.

Nouveaux efforts

En 2023, le Manitoba a commencé à offrir la thérapie CAR-T (administrée localement).

Indicateur :

Les données relatives à l’indicateur ne sont pas disponibles pour le moment.

Améliorer l’accès aux soins en temps voulu pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre

Où nous en sommes aujourd’hui

Nombre de patients ayant reçu une approbation de financement en vertu de l’Assurance-santé de l’Ontario pour le traitement d’un cancer hors du Canada
69 patients en 2019-2020; 27 patients en 2020-2021; et 24 patients en 2021-2022.

Source des données : Ministère de la Santé de l’Ontario
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Soutenir le Programme d’approbation préalable hors pays du ministère de la Santé, garantissant l’accès à un financement pour les services de santé médicalement nécessaires lorsqu’ils ne sont pas dispensés en Ontario ou qu’il y a un retard qui entraînerait le décès ou des lésions tissulaires irréversibles importantes sur le plan médical.
S’efforcer d’atteindre l’excellence opérationnelle et de réaliser des examens dans un délai raisonnable pour réduire au minimum les retards dans les soins aux patients.

Situation actuelle

La diminution du nombre de patients ontariens ayant reçu une approbation de financement au cours de l’exercice 2020 à 2021 peut être attribuée à une diminution des demandes concernant des services hors pays en raison de la pandémie de COVID-19 et à l’augmentation de la capacité à offrir une thérapie CAR-T en Ontario.
La majorité des services de cancérologie hors pays approuvés au cours de l’exercice 2019 à 2020 concernait la thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (CAR-T) devenue accessible en Ontario à la fin de 2019.
Santé Ontario (Action Cancer Ontario) examine les demandes concernant des services de lutte contre le cancer hors pays soumises par les médecins de l’Ontario et fournit une recommandation de financement au ministère fondée sur des données probantes et des commentaires d’experts cliniques examinateurs.
En 2019-2020, 69 patients ont reçu une approbation de financement de l’Assurance-santé de l’Ontario pour le traitement d’un cancer hors du Canada, contre 27 en 2020-2021 et 24 en 2021-2022. Ces chiffres ne tiennent pas compte des demandes de tests génétiques liés au cancer hors pays.

Nouveaux efforts

Santé Ontario (Action Cancer Ontario) aidera le ministère de la Santé à examiner les demandes de tests génétiques liés au cancer hors pays, à surveiller les tendances des demandes et à soutenir le rapatriement des services en Ontario, au besoin.

Indicateur :

Nombre de patients de l’Ontario ayant reçu une approbation de financement en vertu de l’Assurance-santé de l’Ontario pour le traitement d’un cancer hors du Canada

Améliorer l’accès aux soins en temps voulu pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre

Où nous en sommes aujourd’hui

Temps d’attente (en jours) pour les patients atteints de cancer ayant eu besoin d’un traitement contre le cancer hors de leur territoire de compétence de résidence
Médiane : 34 jours en 2019. 36 jours en 2019-2020. 90e centile : Aucune donnée pour 2019. 124 jours en 2019-2020.

– Données non disponibles.
Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
Cliquez ici pour voir toutes les données et les limites des données, y compris les stratifications supplémentaires.

Notre objectif

Diminuer le temps d’attente moyen pour les personnes atteintes de cancer ayant besoin d’un traitement (radiothérapie, oncologie médicale, chirurgie) hors de leur territoire de compétence de résidence.

Situation actuelle

L’Île-du-Prince-Édouard compte un nombre limité de spécialistes, et les personnes atteintes de cancer doivent souvent se déplacer pour aller à des rendez-vous et obtenir un traitement, y compris hors de la province.
Un temps d’attente plus long pourrait faire progresser le stade du cancer, et aggraver l’état de santé général du patient et son pronostic global.

Nouveaux efforts

Des efforts sont en cours pour retenir l’effectif complet de spécialistes et y ajouter des ressources permettant d’assurer la prestation de soins virtuels à l’Île-du-Prince-Édouard afin de diminuer le besoin de se déplacer hors de la province pour les personnes atteintes de cancer.

Indicateur :

Temps d’attente (en jours) pour les patients atteints de cancer ayant eu besoin d’un traitement contre le cancer hors de leur territoire de compétence de résidence

Améliorer l’accès au transport et le soutien général pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre

Où nous en sommes aujourd’hui

Pourcentages de tous les patients atteints de cancer avec des rendez-vous hors de la province qui ont reçu une aide au transport sous forme de billets d’autobus, de laissez-passer pour les ponts ou les traversiers et de billets d’avion
Vols d’espoir : 29,5 % en 2019 et 30,4 % en 2020. Maritime Bus : 1,8 % en 2019 et aucune donnée pour 2020.

* Supprimé en raison des faibles valeurs.
Source des données : Organismes et programmes provinciaux de lutte contre le cancer
Remarque : Il est possible que la pandémie de COVID-19 ait eu une incidence sur la prestation de services.
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Notre objectif

Garantir un accès sans obstacle aux soins/traitements pour les personnes atteintes de cancer.
Élargir l’accès aux services de transport répondant mieux aux besoins des personnes atteintes de cancer en réduisant le fardeau financier et temporel.
Augmenter les partenariats avec les organisations communautaires et non gouvernementales pour aider davantage de personnes atteintes de cancer et leur famille à pouvoir assumer le coût d’un moyen de transport rapide et confortable (p. ex. billets d’avion) afin d’assurer un traitement en temps voulu.
S’assurer que davantage de personnes devant se déplacer hors de la province pour recevoir des soins contre le cancer obtiennent des renseignements et un soutien (pratique, financier et informationnel) en temps voulu.

Situation actuelle

Certaines personnes atteintes de cancer doivent se déplacer hors de la province pour un traitement en raison d’une pénurie de spécialistes du cancer et de ressources à l’Île-du-Prince-Édouard. Les personnes ayant un faible revenu sont admissibles à une aide gouvernementale.
Vols d’espoir (une organisation partageant 50 % des coûts du gouvernement pour les services de transport) offre un soutien aux patients ayant besoin du service pour plusieurs voies de transport (laissez-passer pour le pont et le traversier, billets d’avion).
Un examen du Programme d’intervention auprès des patients atteints du cancer est en cours afin de s’assurer que les personnes atteintes de cancer sont soutenues dans l’accès aux services gouvernementaux et communautaires.

Nouveaux efforts

L’effort actuel pour retenir l’effectif complet de spécialistes et y ajouter des ressources permettant d’assurer la prestation de soins virtuels à l’Île-du-Prince-Édouard contribuera à diminuer les besoins en services de transport, en particulier pour les personnes ayant un faible revenu.

Indicateur :

Pourcentage de tous les patients atteints de cancer avec des rendez-vous hors de la province qui ont reçu une aide au transport sous forme de billets d’autobus, de laissez-passer pour les ponts ou les traversiers et de billets d’avion

Améliorer l’accès aux soins en temps voulu pour les personnes qui doivent se déplacer d’un territoire de compétence à l’autre

Où nous en sommes aujourd’hui

Temps d’attente moyen (en jours) pour les patients atteints de cancer ayant eu besoin d’un traitement par greffe allogénique de cellules souches hors de leur territoire de compétence de résidence
Moyenne : 177 jours en 2019 et 194 jours en 2020. Médiane : 167 jours en 2019 et 123 jours en 2020.

Notre objectif

Continuer à collaborer avec les partenaires internes et externes pour améliorer l’accès des patients aux soins et pour se coordonner activement en vue de réduire au minimum les retards de traitement et d’offrir des soins en temps voulu aux patients.

Situation actuelle

Le programme d’aide au transport médical offre une aide financière pour les frais de déplacement importants si les résidents doivent se déplacer afin de recevoir des soins contre le cancer.
Pour les personnes vivant au Labrador, Air Daffodil offre jusqu’à trois vols aller-retour par année aux patients devant se déplacer pour recevoir des traitements.

Nouveaux efforts

La politique du programme d’aide au transport médical est en cours de révision. L’organisme recherche des moyens de fournir une compensation juste et raisonnable aux personnes qui doivent se déplacer pour recevoir des services médicaux qui ne sont pas offerts dans leur région de résidence ou dans la province.

Indicateur :

Temps d’attente moyen pour les patients atteints de cancer ayant eu besoin d’un traitement contre le cancer hors de leur territoire de compétence de résidence

Nos priorités

Priorité 1

Réduire le risque de cancer dans la population

Priorité 2

Diagnostiquer le cancer plus rapidement, avec exactitude et à un stade plus précoce

Priorité 3

Offrir des soins de grande qualité dans le cadre d’un système durable et de calibre mondial

Priorité 4

Éliminer les obstacles qui empêchent les gens d’obtenir les soins dont ils ont besoin

Priorité 5

Offrir de l’information et du soutien aux personnes atteintes de cancer, aux familles et aux aidants

Priorité 6

Des soins adaptés à la culture dispensés plus près du domicile

Priorité 7

Des soins contre le cancer propres aux peuples autochtones et déterminés par ces derniers

Priorité 8

Des recherches et des systèmes de données régis par les Premières Nations, les Inuits ou les Métis

Priorité 4 : Éliminer les obstacles qui empêchent les gens d’obtenir les soins dont ils ont besoin

Au Canada, tout le monde n’a pas le même accès à des soins et à des mesures de soutien de haute qualité.

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