Parcours de dépistage par test de détection du VPH et de suivi

Ressources centralisées pour soutenir le dépistage primaire par test de détection du VPH et le suivi

Plan d’action pour l’élimination du cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l’utérus est presque entièrement évitable. La plupart des cas de cancer du col de l’utérus sont causés par des souches oncogènes du virus du papillome humain (VPH). En réponse à l’appel mondial à l’action lancé par l’Organisation mondiale de la Santé pour éliminer le cancer du col de l’utérus et pour soutenir la réalisation de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer, le Partenariat canadien contre le cancer (le Partenariat), en collaboration avec des partenaires de tout le pays, a élaboré le Plan d’action pour l’élimination du cancer du col de l’utérus au Canada, 2020-2030 (le Plan d’action). La transition du dépistage par test de Papanicolaou (Pap) [le test actuel de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus] vers le dépistage primaire par test de détection du VPH ainsi que l’élaboration de parcours de soins normalisés pour un suivi opportun et adéquat des personnes dont les résultats du dépistage sont positifs sont deux priorités clés du Plan d’action.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus est offert dans tous les territoires de compétence au Canada, par l’entremise de programmes de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus dans la plupart de ces territoires. Bon nombre de provinces et de territoires s’efforcent de passer du dépistage par test Pap à la mise en œuvre du dépistage primaire par test de détection du VPH dans leur territoire de compétence. L’infection au VPH est à l’origine de presque tous les cas de cancer du col de l’utérus. Le dépistage primaire par test de détection du VPH permet de déterminer de façon précoce le risque de cancer du col de l’utérus et de réduire le nombre de personnes qui contractent la maladie. Le Réseau pancanadien de dépistage du cancer du col de l’utérus (RPDCCU) a déterminé qu’un parcours de dépistage primaire par détection du VPH et de suivi était une ressource clé nécessaire pour soutenir les territoires de compétence qui envisagent de mettre en œuvre le dépistage primaire par test de détection du VPH et le suivi.

Comment utiliser ce parcours

Le parcours de dépistage primaire par test de détection du VPH et de suivi est une ressource centralisée élaborée pour communiquer les données probantes et les considérations issues du monde réel, de manière à soutenir les partenaires provinciaux et territoriaux du dépistage du cancer qui mettent en œuvre ou envisagent de mettre en œuvre le dépistage primaire par test de détection du VPH et le suivi. Ce parcours a été élaboré en collaboration avec des partenaires du dépistage du cancer du col de l’utérus de tout le Canada. Il comprend six étapes, chacune décrivant les principales pratiques et ressources nationales et internationales (notamment des considérations relatives à la mobilisation des partenaires) pouvant permettre la mise en œuvre d’un dépistage équitable et l’intégration du savoir-faire culturel au sein des équipes de soins de santé.

Prenez connaissance de recommandations favorisant la mobilisation des partenaires et des collectivités locales en matière de dépistage primaire par test de détection du VPH et de suivi.

Découvrez comment améliorer la sensibilisation et l’éducation des fournisseurs de soins de santé (FSS) et des participantes en matière de dépistage primaire par test de détection du VPH.

Lignes directrices à l’appui du suivi après un résultat positif à un test de détection du VPH

Afin d’aider les territoires de compétence qui prévoient de mettre à jour leurs lignes directrices cliniques, le Partenariat a offert un financement à la Society of Gynecologic Oncology of Canada (GOC) pour l’élaboration de lignes directrices cliniques en matière de prise en charge des participantes ayant obtenu un résultat positif à un test de détection du VPH, ainsi que de colposcopie et de surveillance fondées sur le risque, en collaboration avec la Société canadienne des colposcopistes (SCC). Les lignes directrices de la GOC ne sont pas destinées à remplacer les lignes directrices locales.

Utilisateurs ciblés du parcours

Le parcours a été créé pour aider les décideurs et les dirigeants provinciaux et territoriaux responsables de la prestation d’un programme de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus et des soins de suivi. Il s’agit notamment :

  • des organismes de lutte contre le cancer et des programmes de dépistage provinciaux et territoriaux;
  • des directions ou des ministères provinciaux et territoriaux responsables du dépistage du cancer et de la lutte contre cette maladie;
  • des directions ou des ministères provinciaux et territoriaux responsables des services de laboratoire;
  • des spécialistes de la recherche, des pratiques et des politiques, travaillant dans le domaine de la prévention et du dépistage du cancer, de la santé publique, du traitement du cancer du col de l’utérus et de la santé des Autochtones, y compris les organisations professionnelles, les organisations communautaires et les organisations pancanadiennes de la santé.

Les fournisseurs de soins (y compris les fournisseurs de soins primaires, les colposcopistes et les oncologues) pourraient également trouver ce parcours utile et important à prendre en considération, à mesure que le dépistage primaire par test de détection du VPH sera intégré dans leur pratique.

Contributeurs au parcours

Le parcours a été déterminé comme une priorité par le Réseau pancanadien de dépistage du cancer du col de l’utérus (RPDCCU).  Le Partenariat tient à saluer et à remercier les membres du groupe de travail sur le dépistage par test de détection du VPH et le suivi des résultats anormaux, notamment les représentants des patients et des familles, ainsi que les représentants des secteurs des soins primaires, de la cytologie et de la colposcopie, qui ont fourni des conseils stratégiques et une expertise en vue de l’élaboration du présent parcours.

Le Partenariat tient également à exprimer sa gratitude au RPDCCU et à l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) pour leurs commentaires et les ressources qu’ils ont partagées, en soutien à l’élaboration de ce parcours.