Dépistage du cancer du sein au Canada : analyse de l’environnement (2018)

Lisez ce résumé des composantes et stratégies clés des programmes de dépistage du cancer du sein au Canada en 2018

Tous les ans, le Partenariat canadien contre le cancer réalise des analyses de l’environnement, à l’échelon national, provincial et territorial, à propos des lignes directrices, des stratégies et des activités de dépistage du cancer du sein. Cette analyse renferme des renseignements qui ont été recueillis en juin et en juillet 2018, et elle a été mise à jour en mars 2019.

En date de 2018, la plupart des provinces et des territoires au Canada offrent des programmes de dépistage organisé du cancer du sein. Dans les régions ne disposant pas de tels programmes, un fournisseur de soins primaires (FSP) peut aider les patients à trouver des services de dépistage.

Apprenez-en davantage sur les faits saillants de cette analyse :

  • Le premier programme de dépistage organisé du cancer du sein a été lancé en Colombie-Britannique en 1988. De 1990 à 2008, 11 provinces et territoires supplémentaires ont lancé leur propre programme de dépistage organisé du cancer du sein. Le Nunavut n’a pas de programme de ce type.
  • La plupart des provinces et des territoires recommandent un dépistage par mammographie tous les deux ans chez les femmes présentant un risque moyen, à partir de l’âge de 50 ans et jusqu’à 75 ans. Cependant, certaines provinces et certains territoires procèdent au dépistage chez les femmes de moins de 50 ans, tous les ans ou tous les deux ans, si c’est la patiente qui a fait le choix de se soumettre à un dépistage, si on a déterminé qu’elle présentait un risque élevé ou si elle a obtenu une recommandation d’un médecin.
  • La mammographie constitue la modalité la plus fréquemment utilisée comme examen de dépistage initial du cancer du sein. Chez les femmes canadiennes, on utilise également, comme modalités de dépistage du cancer du sein, la tomosynthèse, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et l’échographie. Le recours à d’autres modalités de dépistage que la mammographie peut dépendre du niveau de risque présenté par la patiente concernée.
  • La plupart des provinces et des territoires recrutent les participantes à leur programme de dépistage soit sur recommandation d’un médecin, soit par accès direct.
  • Six provinces et un territoire ont élaboré diverses stratégies pour communiquer avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Des stratégies sont également en place pour aider les populations mal desservies à participer.

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