Aux prises avec le cancer du sein

Un nouveau rapport présente des données exhaustives sur la chirurgie du cancer du sein

Tina LaRose
Tina LaRose a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du sein il y a 11 ans.

Tina LaRose personnifie la survie au cancer du sein. Cette résidente de la Saskatchewan et membre de la Première Nation Muscowpetung Saulteaux avait 41 ans lorsque le diagnostic est tombé. Ayant subi deux lumpectomies, le retrait de 13 ganglions lymphatiques, quatre traitements de chimiothérapie et 31 traitements de radiothérapie, elle est exempte de cancer depuis 10 ans. Elle parle ouvertement de son expérience avec la maladie et de la force qu’elle a trouvée pour la combattre dans l’espoir d’aider les femmes qui vivent une expérience similaire. « J’ai tout de suite compris qu’il s’agissait d’une lutte. J’ai combattu avec ardeur et j’ai pris toutes mes décisions avec lucidité. »

Pour les patientes atteintes d’un cancer du sein et leurs fournisseurs de soins, le choix du traitement le plus approprié peut être fondé sur de nombreux facteurs, dont la taille et l’emplacement de la tumeur, la santé globale, et même les préférences personnelles. Le nouveau rapport paru le 11 octobre, intitulé Chirurgies pour le traitement du cancer du sein au Canada, 2007-2008 à 2009-2010, précise que l’âge, le revenu et l’emplacement géographique peuvent également avoir une influence.

Publié par le Partenariat canadien contre le cancer et l’Institut canadien d’information sur la santé, ce rapport examine les soins chirurgicaux reçus par les patientes atteintes d’un cancer du sein dans l’année suivant leur première chirurgie, qu’il s’agisse d’une mastectomie ou d’une lumpectomie (aussi appelée chirurgie mammaire conservatrice), et fournit les données pancanadiennes les plus récentes sur les tendances et les variations observées en matière de traitements chirurgicaux du sein et les résultats connexes. Le rapport révèle en outre que les taux de mastectomie et les taux de chirurgie subséquente à une lumpectomie varient d’une région à l’autre au Canada, ce qui met au jour le besoin pour les cliniciens et les décideurs de chercher encore davantage à comprendre les raisons de ces tendances afin de pouvoir intervenir adéquatement.

Ce rapport ainsi que le rapport Lutte contre le cancer du sein au Canada : Rapport thématique spécial sur le rendement du système, publié en septembre, et le rapport de 2012 sur le rendement du système de lutte contre le cancer, rapport global du Partenariat sur la lutte contre le cancer qui devrait paraître en décembre 2012, font partie intégrante de l’initiative sur le rendement du système entreprise par le Partenariat, laquelle fournit aux provinces et aux territoires des données normalisées sur les indicateurs clés qui peuvent être utilisés pour mesurer le rendement et, en définitive, améliorer la qualité du système de lutte contre le cancer au Canada.