Pour aider à  améliorer les tests de diagnostic du cancer

Améliorations systématiques de la qualité et de la sécurité des patients

Le Partenariat canadien contre le cancer, en collaboration avec l’Association canadienne des pathologistes, appuie un projet qui fournira un cadre de travail afin d’accroître l’exactitude des diagnostics de cancer et d’améliorer la planification des traitements, et ce partout au pays.

« Les soins de haute qualité exigent l’application des meilleures connaissances professionnelles qui soient, et les plus récentes. De plus, de tels soins sont sécuritaires, efficaces, efficients, axés sur le patient, offerts en temps opportun et justes », a affirmé Margaret Keresteci, directrice, Mise en œuvre des initiatives en matière de qualité du Partenariat canadien contre le cancer (le Partenariat).

« L’intégration d’une méthode d’assurance de la qualité aux processus qui sous-tendent le diagnostic et le traitement aidera à assurer que les patients reçoivent invariablement des soins qui répondent aux normes. »

Rehausser les pratiques exemplaires

Au cœur des soins de haute qualité offerts aux patients se trouve la normalisation de l’immunocytochimie, un processus diagnostic qui consiste à examiner les cellules anormales (et potentiellement cancéreuses). On compte sur l’immunocytochimie pour diagnostiquer correctement plusieurs types de cancer, et des processus de ce genre peuvent s’avérer d’une grande complexité.

Les tests d’immunocytochimie, classe I, sont utilisés par les pathologistes pour poser des diagnostics corrects et plus définitifs, alors que les tests de classe II sont utilisés pour documenter les résultats de pronostic et des marqueurs prédictifs du cancer. Les tests de classe II sont cruciaux, car en précisant davantage le type de cancer en question, ils permettent de déterminer le traitement le plus approprié. Par exemple, les tests relatifs aux récepteurs d’hormones dans les tissus atteints du cancer du sein permettent de choisir les options de traitement les plus appropriées. Ce sont des problèmes liés à ce type de tests dont on traite récemment dans les médias, étant donné que des erreurs associées au cancer du sein ont été découvertes.

Il y a trois principales activités portant sur des initiatives en matière de qualité en cours dans le cadre du projet conjoint entre le Partenariat et l’Association canadienne des pathologistes :

  1. Listes de vérification pour appuyer l’uniformité des normes : Dans la première étape de ce projet, des documents sont élaborés dans le cadre d’un processus normalisé pour chaque classe de tests d’immunocytochimie. Ces rapports électroniques permettent l’intégration des lignes directrices et améliorent l’exactitude des processus de diagnostic au moyen de l’immunocytochimie à la grandeur du pays. Cela s’appuie sur des preuves répandues qui montrent que de telles listes de vérification peuvent grandement améliorer l’efficacité et la qualité des processus complexes.
  2. Formation et collaboration : À la fois, la création d’activités de formation appuie la collaboration et l’application optimale des données probantes et des pratiques exemplaires. Parmi les initiatives clés, notons un nouvel outil en ligne qui fournit un mécanisme pour transmettre le contenu des cas, qui sera utilisé pour les évaluations axées sur les cas à l’aide de microscopie numérique sur mesure dans la pratique d’un pathologiste. De tels échanges sont essentiels à l’amélioration de la qualité.
  3. Système de contrôle de la qualité en laboratoire : La dernière composante de ce projet porte sur la mise en œuvre d’un examen séparé et indépendant des tests d’immunocytochimie. Le programme canadien externe de contrôle de la qualité des tests d’immunocytochimie met à profit les travaux existants consistant à surveiller systématiquement et à améliorer la compétence des laboratoires qui effectuent ces tests au pays. La création de ce programme pancanadien de contrôle de la qualité facilitera la participation des laboratoires à l’échelle nationale et, dans l’avenir, des intervenants internationaux, peu importe leur domaine de compétence et les exigences actuelles en matière d’accréditation.