L’Institut de recherche Terry Fox lance un réseau pancanadien chargé de trouver de meilleurs outils pour traiter le cancer de la prostate

Dr. Robin Harkness, Partenariat canadien contre le cancer; Dr. Fred Saad, CHUM; Darrell Fox, l'Institut de recherche Terry Fox; Patrick Lamarche, patient du Dr Saad; Dr. Robert Bristow, Ontario Cancer Institute, Hôpital Princess Margaret; et Jacques Turgeon, CHUM. Photo: Stéphane Lord, CHUM.
Dr. Robin Harkness, le Partenariat; Dr. Fred Saad, CHUM; Darrell Fox, l’IRTF; Patrick Lamarche, patient du Dr Saad; Dr. Robert Bristow, Ontario Cancer Institute, Hôpital Princess Margaret; et Jacques Turgeon, CHUM. Photo: Stéphane Lord, CHUM.

Le Partenariat canadien contre le cancer est heureux de s’associer à la création du Canadian Prostate Cancer Biomarker Network (réseau canadien de recherche sur les biomarqueurs du cancer de la prostate). Lancé aujourd’hui par l’Institut de recherche Terry Fox (IRTF), ce projet de quatre millions de dollars soutenu par le Partenariat vise à mettre au point de meilleurs outils, notamment de nouveaux biomarqueurs plus efficaces, pour traiter et gérer le cancer de la prostate, le cancer le plus couramment diagnostiqué chez les hommes au Canada.[1]

Le groupe, auquel participent les meilleurs scientifiques et cliniciens des plus importants centres de recherche et de soins liés au cancer de la prostate de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du Québec, travaille à cerner de nouvelles façons de déterminer, parmi les formes de cancer de la prostate, lesquelles nécessitent un traitement immédiat et lesquelles ne l’exigent pas, ainsi que les façons de prévoir quels patients risquent de voir leur cancer s’aggraver à la suite d’un traitement (chirurgie ou radiothérapie).

« Nous sommes très contents de créer cet important réseau de recherche sur les biomarqueurs et d’octroyer des fonds de 3,5 millions de dollars pour nous attaquer à un enjeu clinique de taille que les médecins qui traitent la maladie et les hommes qui en ont reçu le diagnostic doivent envisager, affirme M. Darrell Fox, conseiller principal de l’IRTF. En ayant à leur disposition davantage d’outils pour prendre des décisions, les cliniciens seront plus à même de déterminer quel traitement convient le mieux au cancer de la prostate d’un patient en particulier. »

Le cancer de la prostate se classe au troisième rang des causes de décès lié au cancer chez les hommes au Canada.[2] En 2012, on estime qu’environ 26 500 Canadiens recevront un diagnostic de cancer de la prostate et qu’environ 4000 mourront de cette maladie.[3] Le dépistage a permis le diagnostic précoce du cancer de la prostate. Toutefois, comme trois hommes sur quatre reçoivent le diagnostic d’une forme non mortelle de cette maladie, il y a un besoin accru d’autres options de traitement.

« Le regroupement, par l’entremise de ce réseau, des compétences et ressources de l’ensemble du pays aidera à faire avancer la science nécessaire à l’amélioration de la vie des Canadiens ayant reçu le diagnostic du cancer de la prostate, déclare le Dr Robin Harkness, spécialiste en recherches au Partenariat et directeur exécutif de l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer. Il s’agit là d’un des nombreux projets que le Partenariat a amorcés avec l’Institut de recherche Terry Fox et qui visent le même objectif pratique de repérer de nouvelles technologies susceptibles d’améliorer la détection précoce et le traitement du cancer et de mener à de meilleurs résultats. »

Lire le communiqué de presse de l’Institut de recherche Terry Fox.


Références

1Société canadienne du cancer. Fiche d’information médias « Statistiques canadiennes sur le cancer 2012 », mai 2012. www.cancer.ca. 

2 Comité directeur des statistiques sur le cancer de la Société canadienne du cancer. Statistiques canadiennes sur le cancer 2012. Toronto : Société canadienne du cancer, 2012. p. 8.

3 Société canadienne du cancer. Fiche d’information médias « Statistiques canadiennes sur le cancer 2012 », mai 2012. www.cancer.ca.