Le projet de partenariat canadien Espoir pour demain inscrit près de 300 000 volontaires dans le cadre dun projet phare de recherche sur le cancer et les maladies chroniques
3 février 2014
OTTAWA – Le projet de partenariat canadien Espoir pour demain a atteint son objectif et a réussi de recruter près de 300 000 participants canadiens de l’ensemble du pays, dans une des plus grandes plateformes de recherche du monde. C’est donc dire qu’environ 1 Canadien âgé de 35 à 69 ans sur 55 s’est volontairement inscrit pour un projet qui permettra aux chercheurs de comprendre les causes du cancer et d’autres maladies chroniques.
« Le gouvernement fédéral est fier de son investissement dans le projet de partenariat canadien Espoir pour demain qui s’inscrit dans l’important travail qu’accomplit le Partenariat canadien contre le cancer pour faire progresser la recherche sur le cancer et les maladies chroniques, » a indiqué la ministre de la Santé, madame Rona Ambrose. « En collaboration avec ses partenaires et chacun des participants canadiens, le projet de partenariat canadien Espoir pour demain a atteint un jalon important dans le processus de recrutement. Il sera très enrichissant de voir les retombées de cet investissement pour la population canadienne pendant de nombreuses années. »
Le Partenariat canadien contre le cancer, un organisme national subventionné par le gouvernement fédéral qui est responsable d’élaborer la stratégie canadienne de lutte contre le cancer, a investi une somme additionnelle de 42 millions de dollars dans le projet de partenariat canadien Espoir pour demain, pour un investissement total de plus de 80 millions de dollars de la part du Partenariat entre 2008 et 2017. L’investissement supplémentaire jette les bases qui permettront d’accélérer la recherche sur le cancer et les maladies chroniques.
« Cette cohorte de 300 000 Canadiennes et Canadiens apportera une contribution précieuse à la recherche nationale et internationale. Il a été montré que les études de cohorte, en recrutant des personnes en santé et en les suivant sur une longue période, constituent un outil puissant pour établir la relation de cause à effet entre le cancer et ses causes, » explique Dre Heather Bryant, Vice-présidente de la lutte contre le cancer au Partenariat canadien contre le cancer. « Le projet de partenariat canadien Espoir pour demain constitue une excellente plateforme pour examiner de multiples facteurs qui peuvent influencer le développement du cancer et des maladies chroniques chez des personnes individuelles, notamment leur prédisposition génétique, leurs habitudes de vie, leur état de santé et leur héritage culturel. »
Jusqu’à présent, plus de 100 000 échantillons de sang, ainsi que des milliers d’autres échantillons biologiques, ont été recueillis et entreposés pour analyse ultérieure. Le but est de continuer à suivre les participants sur de nombreuses années afin de documenter leurs progrès et leurs résultats de santé. Quelques participants du Projet subiront également une évaluation unique par résonance magnétique (IRM) du cerveau, des vaisseaux sanguins, du cœur et du foie. En recueillant, en analysant et en comparant ces données, les chercheurs seront en mesure de répondre aux questions sur les raisons pour lesquelles certaines personnes sont atteintes de cancer ou d’autres maladies chroniques telles que le diabète, les maladies du cœur ou du foie, et d’autres non.
Depuis son lancement en 2008, ce projet, qui est constitué de cinq études régionales, vise à recruter des Canadiennes et des Canadiens âgés entre 35 et 69 ans pour participer au projet par l’entremise du projet BC Generations de la Colombie-Britannique, du projet Tomorrowde l’Alberta, de l’Étude sur la santé Ontario de l’Ontario, du projet CARTaGENE du Québec et du projet Atlantic PATH des provinces de l’Atlantique. Il est encore possible pour d’autres Canadiennes et Canadiens d’y participer, puisque la plupart des projets régionaux recrutent toujours des participants et communiquent avec les personnes qui ont rempli un questionnaire pour leur demander de fournir un petit échantillon de sang qui sera conservé pour des analyses de recherche ultérieures.
Jusqu’à présent, plus de 78 millions de dollars ont également été investis par d’autres organismes nationaux et provinciaux de lutte contre le cancer, de santé et de recherche dans l’ensemble du pays. En outre, en 2013, le Partenariat canadien contre le cancer et la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC ont annoncé un nouveau partenariat unique en son genre entre le milieu de la recherche sur le cancer et le milieu de la recherche sur les maladies cardiovasculaires, afin de renforcer l’axe de recherche sur les maladies chroniques du projet de partenariat canadien Espoir pour demain.
L’objectif visé est de mettre la plateforme de données à la disposition des chercheurs d’ici le milieu de l’année 2015. Grâce au soutien qu’il reçoit continuellement, le projet de partenariat canadien Espoir pour demain a le potentiel d’influencer les modifications aux politiques et aux pratiques qui contribueront à prévenir des maladies potentiellement mortelles, à favoriser la recherche pendant plusieurs décennies et, à terme, à réduire les répercussions du cancer sur la population canadienne dans le futur.
À propos du Partenariat canadien contre le cancer
Le Partenariat canadien contre le cancer travaille de concert avec la communauté de la lutte contre le cancer au Canada afin de réduire le fardeau de cette maladie sur la population canadienne. Inspiré et éclairé par les expériences des personnes touchées par le cancer, cet organisme œuvre avec des partenaires afin d’appuyer la prise en charge, par les diverses autorités, des données qui permettront d’optimiser la planification de la lutte contre le cancer et de susciter des améliorations sur le plan de la qualité des pratiques dans l’ensemble du pays. Grâce à un effort soutenu et ciblé à l’égard de tous les aspects de la lutte contre le cancer, cet organisme soutient le travail collectif de la communauté élargie de la lutte contre le cancer en produisant des résultats qui auront un effet à long terme sur la population, soit la réduction de l’incidence du cancer, la diminution de la probabilité de décès par cancer dans la population canadienne et l’amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par la maladie.