La collaboration pancanadienne au bénéfice des femmes atteintes du cancer de lovaire
Le Partenariat collabore avec l’Institut de recherche Terry Fox pour appuyer la recherche offrant un potentiel d’effets immédiats
26 octobre 2011
Le Partenariat canadien contre le cancer et l’Institut de recherche Terry Fox financent conjointement un nouveau projet de recherche ayant pour objectif à long terme d’augmenter le taux de survie des patientes atteintes du cancer de l’ovaire, la cinquième cause principale de tous les décès liés au cancer chez les femmes au Canada.1
Grâce à la participation des hôpitaux, des universités et des établissements de recherche dans cinq provinces, ainsi qu’avec l’appui de huit biobanques, de groupes de patients et la Société des gynécologues oncologues du Canada, l’étude de cinq ans, qui coûte cinq millions de dollars, est axée sur la détermination des nouveaux biomarqueurs du cancer de l’ovaire – les molécules trouvées dans le sang ou les tissus qui sont un signe d’une affection ou d’une maladie. Le travail de l’équipe de recherche permettra de mieux déterminer le type de tumeur particulière dont est atteint chaque patient et le traitement auquel sa tumeur réagira le mieux. Une fois validés, ces biomarqueurs serviront à identifier les patientes qui ne répondent pas au traitement standard et qui peuvent être dirigées vers des essais cliniques dans le cadre desquels de nouvelles thérapies sont en cours de validation.
En 2011, environ 2 600 Canadiennes recevront un diagnostic du cancer de l’ovaire.2 Moins de deux femmes sur cinq qui reçoivent un diagnostic de cette forme de cancer vivront plus de cinq ans après le diagnostic.3 Dans le passé, différents types de cancer de l’ovaire ont été traités avec une thérapie standard, mais un cas sur quatre y résiste – d’où le besoin accru de trouver d’autres traitements.
« Ce projet changera la façon de penser des pathologistes, des médecins et des cliniciens sur le cancer de l’ovaire. Il nous aidera à classifier et à subdiviser le cancer de l’ovaire en différentes maladies au moyen du profilage moléculaire. Une meilleure compréhension de cette maladie permettra le développement et la prestation de soins plus personnalisés aux patientes, ce qui est non seulement mieux, mais qui est également plus efficace. », déclare le président et directeur scientifique de l’Institut de recherche Terry Fox, le Dr Victor Ling.
L’étude réunit plus de trente chercheurs de divers domaines d’expertise et de différentes parties du pays, notamment la Colombie-Britannique, l’Alberta, le Manitoba, l’Ontario et le Québec.
En regroupant les scientifiques des laboratoires avec les oncologues, les chirurgiens et les pathologistes qui travaillent directement auprès des patientes, notre travail sera beaucoup plus pertinent et les patientes pourront en bénéficier beaucoup plus rapidement. » — L’oncologue moléculaire, la Dre Anne‑Marie Mes‑Masson
Au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), l’oncologue moléculaire, la Dre Anne-Marie Mes-Masson et la gynéco-oncologue, la Dre Diane Provencher, sont deux des principales chercheuses, accompagnées du Dr David Huntsman, pathologiste génétique du programme de recherche contre le cancer de l’ovaire, au BC Cancer Agency et au Vancouver Coastal Health.
« En rassemblant les meilleurs esprits sur le cancer de l’ovaire au Canada, cette étude a le potentiel de changer la façon dont le cancer de l’ovaire est diagnostiqué et pris en charge, explique le Dr Stuart Edmonds, directeur du portefeuille de la recherche du Partenariat. C’est un des nombreux projets supportés par le Partenariat dont l’objectif pratique est d’identifier des technologies émergentes qui peuvent améliorer la détection précoce et le traitement du cancer et conduire à de meilleurs résultats. »
Lisez le communiqué de presse de l’Institut de recherche Terry Fox
Références
1 Comité directeur des statistiques sur le cancer de la Société canadienne du cancer. Statistiques canadiennes sur le cancer 2011. Toronto, ON : Société canadienne du cancer; 2011.
2 Comité directeur des statistiques sur le cancer de la Société canadienne du cancer. Statistiques canadiennes sur le cancer 2011. Toronto, ON : Société canadienne du cancer; 2011.
3 Statistique Canada. Tableau 103-1569 – Estimations de survie à cinq ans pour certains autres sièges primaires de cancer, CIM-O-3 (fichier du RCC de janvier 2011), selon le groupe d’âge et le sexe, personnes de 15 à 99 ans, 1 an de cas, Canada (sauf le Québec), annuel (pourcentage sauf indication contraire), CANSIM (base de données). http://www5.statcan.gc.ca/cansim/a01?lang=fra (Consulté : le 21 octobre 2011)