Établir des connexions vitales
Les perspectives du Partenariat sur le Congrès mondial sur le cancer 2012
25 octobre 2012
Avant même de faire ses valises pour rentrer chez lui après le Congrès mondial sur le cancer en août dernier, Jon Kerner était sûr de dux choses. Premièrement, la participation de plus de 2 000 chefs de file de la lutte contre le cancer venus de 125 pays avait fait de cet événement de trois jours à Montréal un succès pour les efforts mondiaux de lutte contre le cancer. duxièmement, lapproche collaborative du Canada à légard de la lutte contre le cancer avait fait une très bonne impression sur les délégués internationaux.
« Le congrès sest avéré une occasion merveilleuse de réseautage et déchange de connaissances et de perspectives, a déclaré le Dr Kerner, responsable scientifique principal, Santé des populations et gestion des connaissances, au Partenariat canadien contre le cancer. Il fut très utile dapprendre ce que les autres faisaient partout dans le monde et de voir comment leurs efforts peuvent faire avancer nos propres travaux. La contribution du Canada a été également très importante. Que ce soit durant les discussions douverture ou les séances plénières, ou encore dans les présentations du village mondial, le modèle collaboratif canadien de lutte contre le cancer a été présenté dans de nombreuses séances et sest attiré une grande reconnaissance internationale. »
La Dre Heather Bryant, vice-présidente, Programmes sur le cancer, Services cliniques et Santé de la population au Partenariat, et coprésidente du comité du programme scientifique du congrès, a souligné que lintention première du congrès était de fournir des possibilités déchange de connaissances et de voir les participants repartir enrichis dune perspective plus étendue sur les efforts mondiaux de lutte contre le cancer.
« Le symposium et les séances en petits groupes étaient conçus pour simbriquer et former une histoire sur la lutte internationale contre le cancer, et pour mettre en avant un large éventail de perspectives. à la fin de chaque séance, les participants possédaient non seulement une meilleure compréhension, une compréhension plus approfondie du sujet en question, que ce soit la prévention du cancer ou la médecine personnalisée, mais aussi une compréhension plus générale des efforts globaux de lutte contre le cancer partout dans le monde », a déclaré la Dre Bryant, qui a récemment été élue membre du conseil dadministration de lUICC, y rejoignant sa compatriote, la Dre Mary Gospodarowicz, présidente du conseil et directrice médicale à lhôpital Princess Margaret.
Quant à Lee Fairclough, vice-présidente, Gestion et transmission du savoir et Stratégie, au Partenariat, les activités du congrès lont amenée à réfléchir à lexpérience et à lexpertise canadiennes.
« Le fait que ce soit le Canada qui accueille cet événement est arrivé à un point tournant majeur des efforts de lutte contre le cancer au Canada. Jai été frappée par la présence canadienne au congrès, et par les progrès que nous avons réalisés au cours des six dernières années, depuis que le Partenariat et la communauté de la lutte contre le cancer ont commencé de mettre en uvre la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer, dit-elle. Il existe une bonne cohésion au Canada en raison de notre approche coordonnée et de la connexion entre les organisations et les experts, qui appuie nos progrès envers la réduction du nombre de cas de cancer et de la mortalité, ainsi quenvers lamélioration de la qualité de vie pour ceux qui sont atteints du cancer. Ensemble, nous btissons des compétences dont les autres nations peuvent profiter, et nous avons la responsabilité de faire connaître non seulement ce que nous faisons, mais aussi la façon dont nous le faisons. »
De même, le congrès fut loccasion den savoir plus sur les travaux qui se déroulent dans dautres pays.
« De nombreux pays aux économies émergentes font avancer leurs programmes de soins contre le cancer à pas de géant, a ajouté Mme Fairclough. Dans certains pays africains, par exemple, où il est très difficile de trouver des professionnels de la santé, on utilise la télépathologie dès le début comme moyen daccéder à la nouvelle expertise requise pour fournir des soins contre le cancer. Ce type de progrès novateur pourrait influer sur notre propre approche en vue dune prestation de soins adaptée à notre vaste étendue géographique. »
Pour la Dre Bryant, le congrès a tenu ses promesses. « Cette conférence nen est plus au stade de la simple présentation dexperts ou des progrès dorganisations données; elle a fait dimportants progrès pour ce qui est de lier lexcellent travail qui se fait dans tout le pays et partout dans le monde. Jai le sentiment que, en nous appuyant sur nos efforts respectifs, nous avons vraiment fait des progrès et contribué aux efforts mondiaux visant à réduire limpact du cancer. »
Le prochain Congrès mondial sur le cancer aura lieu en Australie en 2014.