Dans le cadre du Mois national de sensibilisation au cancer du poumon, le Partenariat souligne une étude sur la détection précoce du cancer du poumon

Le cancer du poumon est la première cause de décès attribuables au cancer au Canada, avec plus de 20 000 décès par année. Malheureusement, ce type de cancer se traite difficilement. Encore aujourd’hui, son taux de survie à cinq ans n’est que de 16 % au Canada. Puisque novembre est le Mois national de sensibilisation au cancer du poumon, le Partenariat canadien contre le cancer profite de l’occasion pour souligner les efforts qu’il déploie dans le but de trouver des technologies émergentes qui contribueront à améliorer la détection précoce du cancer du poumon et les traitements prodigués aux personnes qui en sont atteintes.

L’étude sur la détection précoce du cancer du poumon est le fruit d’une collaboration entre le Partenariat et l’Institut de recherche Terry Fox. L’étude évalue l’efficacité du recours à des questionnaires, à la spirométrie (test respiratoire) et aux analyses des biomarqueurs sanguins pour identifier les personnes à risque élevé. On espère pouvoir utiliser ces tests et ces analyses pour faire le triage des personnes à risque élevé et pour déterminer qui sont les personnes qui devraient faire l’objet d’un suivi.

« L’Étude sur la détection précoce du cancer du poumon est une approche pratique qui, à long terme, pourrait améliorer de manière considérable le mode de dépistage de ce type de cancer », a déclaré Stephen Lam, M. D., chercheur en chef adjoint de l’Étude sur la détection précoce du cancer du poumon mené par l’Institut de recherche Terry Fox; professeur de médecine à l’Université de la Colombie-Britannique et président du Provincial Lung Tumour Group de l’agence britanno-colombienne de lutte contre le cancer. « Nous pouvons maintenant détecter et traiter plus rapidement des cas de cancer du poumon qui auraient pu rester non diagnostiqués plus longtemps auparavant. »

Le projet est à sa deuxième année de recrutement, et on compte sept centres de recrutement au Canada. Jusqu’à maintenant, 2,500 personnes ont participé à cette étude. L’objectif général de l’étude est de déterminer qui sont les personnes qui pourraient bénéficier de tests plus poussés à l’aide de la tomodensitométrie, une procédure plus précise, mais plus coûteuse, qui fait actuellement l’objet d’études à l’échelle internationale afin de déterminer si elle parvient à réduire efficacement les taux de mortalité.

Le recours à la tomodensitométrie pour le dépistage précoce du cancer du poumon a récemment fait l’objet d’un essai clinique mené par l’institut national du cancer aux États-Unis. Cette étude a démontré que la tomodensitométrie a réduit de 20 % le taux de décès attribuables au cancer des poumons, par rapport à la radiographie pulmonaire, et qu’elle a réduit de 7 % le taux de mortalité toutes causes confondues. Ces conclusions démontrent le bien-fondé des activités entreprises par le Partenariat pour faire la promotion du recours à tomodensitométrie dans le cadre de cette étude sur la détection précoce du cancer.