Avez-vous 50 ans ou plus? Cest le temps de parler de votre côlon

Une nouvelle campagne aidera les Canadiens et les Canadiennes à trouver les mots qu’il faut pour avoir une « côlonversation »

logo de côlonversationMontréal – Il n’est pas toujours facile de trouver les mots qu’il faut. Une simple conversation au sujet du test de dépistage du cancer du côlon peut toutefois sauver une vie. Un sondage mené récemment par Léger Marketing dévoile que près de la moitié des personnes âgées de 50 à 74 ans au Canada ne sont pas à l’aise avec l’idée de recommander à une personne qui leur est chère de passer un test de dépistage du cancer du côlon, parce qu’elles craignent de créer une situation embarrassante. Elles ne devraient toutefois pas trop s’en faire puisque, selon le même sondage, les Canadiens et les Canadiennes se sentent plus à l’aise de parler du test de dépistage du cancer du côlon que d’aborder des sujets tels que les difficultés amoureuses, la perte de poids ou les questions d’argent.

« Le cancer du côlon se traite bien lorsqu’il est diagnostiqué tôt. À l’heure actuelle, il n’en est pas moins la deuxième cause de décès attribuable au cancer au Canada. On peut contribuer toutefois à changer cela en encourageant nos parents et nos amis âgés de 50 ans ou plus à passer un test de dépistage du cancer du côlon et à consulter leur médecin à ce sujet, » a déclaré l’honorable Leona Aglukkaq, ministre fédérale de la Santé.

Le Réseau national de dépistage du cancer colorectal du Partenariat canadien contre le cancer lance la campagne « Côlonversation » pour inciter les Canadiens et les Canadiennes à avoir ces conversations qui pourraient sauver des vies. Cette campagne, la première du genre, comporte une importante ressource d’envergure nationale accessible en ligne – colonversation.ca – entièrement consacrée au dépistage du cancer du côlon. Les personnes qui consultent le site peuvent en apprendre davantage sur les raisons pour lesquelles il faut passer un test de dépistage, l’endroit où elles peuvent le passer et comment se faire dépister. Elles y trouveront également des vidéos éducatives et pourront y partager des nouvelles par l’entremise de Facebook, de YouTube ou de Twitter.

« Il semble tout à fait normal d’aller régulièrement chez le dentiste ou de faire vérifier son taux de cholestérol et sa pression sanguine. C’est donc dans le même ordre d’idées que nous voulons encourager toutes les personnes âgées de 50 ans ou plus à passer un test de dépistage du cancer du côlon au moins une fois tous les deux ans lors de leur bilan de santé régulier, » a ajouté la Dre Heather Bryant, vice-présidente à la section du contrôle du cancer au Partenariat canadien contre le cancer. « Nous voulons que les Canadiens et les Canadiennes aient des côlonversations, et nous encourageons toutes les personnes âgées de 50 ans ou plus à consulter leur médecin pour discuter du test de dépistage du cancer du côlon. »

Comment entamer une côlonversation

Si vous craignez mettre un être cher dans l’embarras en ayant une côlonversation, soyez rassuré. Selon le sondage effectué par Léger Marketing, il est plus facile qu’on le croit d’avoir une côlonversation :

  • Les personnes qui ont de la difficulté à sélectionner un endroit où entamer une côlonversation peuvent essayer de le faire à la maison en premier. En effet, 60 % des Canadiens et des Canadiennes qui ont participé au sondage ont répondu qu’ils préféreraient être à la maison pour avoir cette conversation, sans rien pour les déranger. Sortir prendre un café ou un repas était la deuxième option la plus populaire (18 %).
  • Parmi tous les Canadiens et les Canadiennes qui ont participé au sondage, 35 % ont répondu qu’ils préféreraient entamer cette conversation en utilisant l’approche « Le médecin l’a dit » avec un scénario semblable à « Comme j’ai plus de 50 ans, mon médecin insiste pour que je passe un examen de dépistage du cancer du côlon. En as-tu passé un? »
  • Globalement, 39 % des répondants préfèrent discuter d’un sujet relié à la santé avec leur conjoint ou leur partenaire, alors que 36 % préfèrent le faire avec leur médecin ou un ami.
  • Chez les hommes, 71 % des répondants se sentent plus à l’aise de discuter d’un sujet relié à la santé avec leur conjointe ou leur partenaire.
  • Chez les femmes, 45 % des répondantes affirment cependant être plus à l’aise de discuter d’un sujet relié à la santé avec une amie.

L’humoriste et auteur Sylvain Larocque se demande : « Qui a bien pu dire qu’il était embarrassant de parler de l’état de santé de son côlon? » Selon lui, des craintes sans fondement nous empêchent d’avoir des côlonversations avec des êtres chers, et ce, même si ces conversations peuvent changer le cours de nos vies ou enrichir nos relations. « Nous voulons encourager tout le monde à avoir des échanges au sujet de l’état de santé de leur côlon. Ces discussions pourraient sauver des vies.»

Chaque province et territoire a adopté ses propres programmes pour soutenir les personnes qui désirent passer un test ou qui veulent en savoir davantage au sujet du dépistage. Pour plus de renseignements, consultez le www.colonversation.ca ou communiquez avec :

« Colonversation est le résultat du travail conjoint d’organisations pancanadiennes via le Réseau national de dépistage du cancer colorectal. Ensemble nous trouvons de nouvelles façons de faire entendre à la maison le message que les Canadiens de 50 ans et plus ont besoin de passer un test de dépistage du cancer du côlon. Nous sommes fiers de soutenir cette initiative, » a affirmé Jessica Hill, présidente-directrice générale, Partenariat canadien contre le cancer.

À propose de colonversation.ca

Colonversation.ca est une ressource mise à la disposition de tous les Canadiens et les Canadiennes qui désirent en savoir plus au sujet de l’importance du test de dépistage du cancer du côlon. La campagne Côlonversation est une initiative du Réseau national de dépistage du cancer colorectal du Partenariat canadien contre le cancer.

À propos du Partenariat canadien contre le cancer

Le Partenariat canadien contre le cancer est une organisation indépendante financée par le gouvernement fédéral pour accélérer la lutte contre le cancer au bénéfice de tous les Canadiens et de toutes les Canadiennes. Cette organisation regroupe des experts en cancérologie, des représentants gouvernementaux, la Société canadienne du cancer et des patients atteints de cancer, des survivants et leurs familles, à travers le Réseau canadien de lutte contre le cancer afin de mettre en œuvre la première stratégie pancanadienne de lutte contre le cancer. Il veut être l’élément moteur d’une approche ciblée visant à favoriser la prévention du cancer, à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes du cancer, à réduire les risques de mourir du cancer, et à accroître l’efficacité de la lutte contre cette maladie au Canada.

Pour en savoir plus au sujet du Partenariat, consultez www.partenariatcontrelecancer.ca.

À propos du Réseau national de dépistage du cancer colorectal

Le Réseau national de dépistage du cancer colorectal, créé en 2007 par le Partenariat canadien contre le cancer, mobilise les efforts en vue de l’adoption d’une approche commune du dépistage du cancer du côlon à l’échelle du pays. Les programmes sont mis en commun afin de soutenir l’amélioration de la qualité et de la cohérence, étant donné que chaque province et territoire élabore ses propres programmes de dépistage, méthodes d’évaluation, initiatives en matière de qualité et programmes de sensibilisation.

Actuellement, les membres comprennent des membres du personnel des programmes, des représentants des gouvernements provinciaux et territoriaux et de la Société canadienne du cancer, de l’Agence de la santé publique du Canada, du Réseau canadien de lutte contre le cancer, de l’Association médicale canadienne, de l’Association canadienne du cancer colorectal et de l’Association canadienne de gastroentérologie.

Méthodologie du sondage mené par Léger Marketing

Le sondage a été effectué entre le 5 février et le 11 février 2010 par la maison de sondage Léger Marketing. Au total, 1 123 Canadiens et Canadiennes âgés de 50 ou plus ont répondu en ligne au sondage. La marge d’erreur qui mesure la variabilité d’échantillonnage est de plus ou moins 2,9 %. Pour que l’échantillon soit représentatif de l’ensemble de la population de 50 ans ou plus au Canada, les résultats ont été statistiquement pondérés selon les données de recensement les plus récentes relativement à l’instruction, à l’âge, au sexe et à la région. Les divergences dans les totaux ou entre les totaux sont attribuables aux données arrondies.

Renseignements

Genevieve Brown
Partenariat canadien contre le cancer
(416) 254-4154

Katherine Vandal
HKDP Communications et affaires publiques
Bureau : (514) 395-0375 poste 232
Cellulaire : (514) 212-3503