Rapport annuel 2024-2025
Un accès accru aux services d’oncofertilité pour les jeunes
- < 50 %
- des jeunes atteints de cancer ont parlé de fertilité avec leur médecin.
Chaque année au Canada, environ 8 000 personnes adolescentes et jeunes adultes (AJA) âgées de 15 à 39 ans reçoivent un diagnostic de cancer, ce qui, à ce stade de la vie, peut perturber des étapes importantes, notamment les études, le travail, les relations et les décisions relatives à la planification familiale. Le Partenariat appuie des initiatives qui garantissent aux AJA un accès rapide à des ressources et à des services de préservation de la fertilité équitables, ainsi qu’au soutien par les pairs nécessaire tout au long de leur parcours pendant et après le cancer.
Depuis 2021, le Partenariat aide des partenaires dans 12 provinces et territoires à diffuser et à élargir l’initiative de dépistage lié à l’oncofertilité chez les AJA dans le système de lutte contre le cancer. Ce travail est d’une importance capitale, car moins de 50 % des personnes atteintes d’un cancer en âge de procréer ont discuté de fertilité avec leur médecin.
Le Partenariat soutient actuellement quatre projets visant à améliorer l’accès aux renseignements et aux soins liés à la fertilité. Ils sont menés en Colombie-Britannique, en partenariat avec le Yukon, le Manitoba, la Saskatchewan et le Canada atlantique, et s’appuient sur une véritable collaboration avec des AJA qui vivent ou qui ont vécu avec un cancer. Chaque projet vise à intégrer les services de soutien en matière d’oncofertilité dans les pratiques de soins courantes grâce à :
- l’élaboration de matériel éducatif et de trajectoires d’aiguillage qui reflètent les besoins et les valeurs des AJA;
- l’intégration des commentaires des cliniciennes et cliniciens et des patientes et patients dans la conception des programmes;
- la priorisation du dialogue avec les populations privées d’équité, notamment les communautés autochtones, racisées et mal desservies.
À l’automne 2024, le Partenariat a réuni des partenaires afin de discuter des progrès réalisés, des défis actuels et des occasions à saisir. Les principaux thèmes soulevés concernaient la nécessité de mieux faire connaître les ressources destinées aux patientes et patients et aux prestataires de soins de santé et d’en améliorer l’accès, de prioriser l’inclusion et l’équité, notamment en collaborant avec des partenaires des Premières Nations, inuits et métis, et de trouver des occasions de préserver la fertilité avant le début du traitement.
La Colombie-Britannique et le Manitoba prévoient la mise en œuvre des projets en 2025, et les autres provinces et territoires sont en bonne voie de les achever d’ici 2026.
Un indicateur clé de la qualité de vie de nos patientes et patients en phase de survie et au-delà est l’oncofertilité, c’est-à-dire la capacité ou la possibilité pour une personne d’avoir des enfants biologiques dans l’avenir, peu importe les traitements du cancer reçus dans sa jeunesse.
– Dr Paul D’Alessandro, hématologue et oncologue pédiatrique, Université de Saskatchewan
Conscient de la valeur des liens sociaux, le Partenariat appuie également des programmes dirigés par des pairs destinés aux AJA pendant et après le cancer. Pour ce faire, il aide l’organisme Young Adult Cancer Canada (YACC) à renforcer son portail numérique de soutien par les pairs et AYA CAN à fournir des ressources en français.
Récit suivant : Une prestation de soins repensée partout au Canada