Les Statistiques canadiennes sur le cancer 2016 révèlent une hausse marquée des cancers de la bouche et de la gorge chez les hommes

Ce rapport présente une modélisation des interventions de lutte contre le cancer du col de l'utérus générée par le modèle Oncosim du partenariat

Rapport de statistiques canadiennes sur le cancer 2016 L’édition 2016 des Statistiques canadiennes sur le cancer, publiée le 19 octobre par la Société canadienne du cancer, donne des estimations actualisées de la situation du cancer au Canada en mettant un accent particulier sur les cancers liés au virus du papillome humain (VPH). Selon ce rapport, les cancers de la bouche et de la gorge causés par le VPH connaissent une hausse radicale chez les hommes canadiens, et sont sur le point de surpasser le taux de cancers du col de l’utérus chez les femmes.

La Société canadienne du cancer estime qu’en 2016, près de 4 400 Canadiens recevront un diagnostic de cancer lié au VPH et environ 1 200 Canadiens y succomberont. L’incidence des cancers de la bouche et de la gorge liés au VPH a augmenté de 56 % chez les hommes et de 17 % chez les femmes entre 1992 et 2012, ces cancers représentant maintenant un tiers de tous les cancers liés au VPH au Canada.

Le chapitre 7 du rapport présente des projections concernant les répercussions futures de divers scénarios de prévention sur le fardeau du cancer du col de l’utérus, lesquels sont issus du modèle OncoSim du Partenariat (anciennement appelé « Modèle de gestion des risques du cancer »). Le modèle OncoSim est un outil de microsimulation numérique validé qui fait appel aux plus récentes données canadiennes pour aider les chercheurs et les décid’urs à  recommander des modifications aux politiques de dépistage, de prévention et de traitement du cancer en fonction de projections concernant leurs répercussions sur des facteurs tels que leur incidence, le taux de mortalité et le fardeau économique.

Le modèle OncoSim a révélé que l’incidence du cancer du col de l’utérus et le taux de mortalité y afférent pourraient diminuer d’ici 2036 si les taux de vaccination contre le VPH chez les filles étaient modérés à  élevés. Les résultats du modèle OncoSim laissent aussi présager, au cours de cette période, une réduction des coûts liée à  l’adoption d’une stratégie de dépistage séquentielle axée sur l’âge et reposant sur le recours au test Pap puis au test de dépistage du VPH, par rapport à  une stratégie reposant seulement sur le recours au test Pap.

Visitez cancer.ca/statistiques pour consulter les Statistiques canadiennes sur le cancer 2016.